Sonko

 Ousmane Sonko, candidat déclaré à la présidentielle de 2024, a affirmé avoir été visé par un gaz lacrymogène mortel lors de son transfert forcé par les forces de sécurité vers un tribunal mi-mars.

Le leader de Pastef Les Patriotes est revenu sur le produit qui lui aurait été aspergé par les forces de l’ordre et de sécurité.

Selon lui, les analyses faites sur le produit dans deux laboratoires en France et ailleurs ont confirmé la thèse de la tentative d’assassinat contre sa personne. 

« Nous avons envoyé les éléments prélevés sur ses habits dans deux laboratoires » hors du Sénégal et « dans deux pays, dont la France, pour une expertise toxicologique », a déclaré M. Sonko, sans plus de détails à la presse à Dakar. 

Et d'ajouter : Les analyses ont conclu à la présence d’un gaz utilisé comme une anti-émeute .« C’est un produit qui présente une toxicité » et qui peut provoquer « une mort immédiate, une intoxication, une infection cutanée, une irritation oculaire » et des « voies respiratoires », a-t-il précisé.

Alors qu'il avait été envoyé de force vers un tribunal en mars dernier, M. Sonko avait déclaré s’être senti mal à cause d’un gaz lacrymogène lancé par les forces de l’ordre 

Il devait comparaître devant la justice pour diffamation après avoir accusé le ministre du tourisme, Mame Mbaye Niang, de détournements de fonds, un procès reprogrammé pour le 8 mai tandis qu'un autre est prévu le 16 mai pour des accusations de viols présumés sur une employée d'un salon de beauté.