L'armée soudanaise a affirmé que le chef des rebelles, le général Mohamed Hamdan Dagalo, s'est échappé de sa cachette.

Khartoum est secouée depuis samedi par de violents combats entre les forces du général Al-Bourhane, à la tête de l’armée soudanaise, et celles du général « Hemetti », chef d’une importante milice paramilitaire.

Dimanche, l'armée soudanaise a fait savoir dans un communiqué que le commandant des Forces de soutien rapide (RSF), le général Mohamed Hamdane Daglo, dit "Hemedti", s'était échappé de sa cachette, après le retrait de ses gardes du corps et des militaires affectés à sa sécurité.

Une photo montrant des soldats brandir sa tenue militaire a été diffusée sur les réseaux sociaux.

Les combats font toujours rage dans les principales villes entre les Forces armées du Soudan (FAS, armée régulière), dirigées par le général Abdel Fattah Al-Bourhane, chef de la junte qui est à la tête du pays depuis 2021, et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (RSF) menées par Mohammed Hamdan Daglo pour le contrôle des bases militaires et d’aéroports

Jusqu'ici, les tentatives de médiation du week-end et les appels à un cessez-le-feu de l'occident ont échoué à ramener le calme.

Samedi, Hemedti a affirmé qu'il est difficile de déterminer la date de la fin de la "bataille" entre ses forces et l'armée soudanaise, qualifiant Al-Burhan de "criminel".

Selon le Comité central soudanais des médecins (non gouvernemental), les affrontements ont fait au moins 100 morts et 595 blessés dont des militaires.