Côte d'Ivoire : Amélioration de la mobilité des étudiants et des enseignants, l'Ambassade de France et le Ministre de l'enseignement Supérieur discutent des articulations
La rencontre mercredi (DR)
Dans le cadre du partenariat franco-ivoirien, le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS), le Professeur Adama Diawara, et l’Ambassade de France en Côte d’Ivoire, représentée par son Attaché de coopération, Therme Pierre et Bonneau Laurent, Conseiller de Coopération, ont eu, le mercredi 12 avril 2023 une séance de travail, relative au projet Hub Franco-Ivoirien, rapporte une note de la tutelle.
Les grandes articulations du projet, notamment en ce qui concerne la phase 2 dont le lancement aura lieu incessamment, a été au centre des échanges entre les deux parties.
Prévu pour une durée de deux années, le projet vise à améliorer la mobilité des étudiants et des enseignants qui « vont chercher la formation en France tout en restant en Côte d’Ivoire ».
Aussi, le chronogramme des activités, le financement, le mode de gouvernance et bien d’autres articulations du Hub Franco-Ivoirien ont-ils été présentés et ont fait l’objet d’observations par le ministre, certains de ses proches collaborateurs et la partie française.
Cette dernière a fait quelques recommandations relatives à la bonne gouvernance du projet, tout en insistant sur la codiplomation, la valorisation des partenariats au profit des étudiants et enseignants ivoiriens, la visibilité autour du projet. Tout cela soutenu par « une volonté politique et une gouvernance très large pour la mise en œuvre des activités du projet », a indiqué M. Bonneau Laurent.
« Nous sommes là pour vous accompagner dans la mise en œuvre du projet », a-t-il ajouté.
Tout en remerciant les différents intervenants et la « bonne » présentation qui a été faite du projet, le ministre Adama Diawara n’a pas manqué d’insister à son tour sur certains points. À savoir l’implication de la communication et des établissements supérieurs privés, la pérennisation du projet.
« Le projet est financé sur deux années, nous devons déjà réfléchir à une stratégie de pérennisation », a rappelé le ministre Adama Diawara.
Les différentes parties ont salué la prise en compte de la dimension Genre et les jeunes dans la mise en œuvre du projet.
Selon le bilan de la première phase de cette coopération, notons que sur un total de 13 projets, 11 ont été réalisés avec des résultats probants, indique-t-on.
Donatien Kautcha, Abidjan
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