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Côte d'Ivoire-Ghana : Abidjan préoccupée de la pollution des fleuves frontaliers par l'orpaillage
Le Nzi ici au niveau du nord de Bouaké en janvier dernier pollué par l'activité de l'orpaillage (ph KOACI)
Le Conseil National de Sécurité tenu ce jour au palais de la présidence à Abidjan a noté avec préoccupation, la situation alarmante de la pollution des fleuves transfrontaliers Bia et Tanoë, entre la Côte d’Ivoire et le Ghana, relève-t-on du communiqué final transmis.
On relève qu'une mission conduite par le Ministre des Eaux et Forêts auprès des autorités ghanéennes, du 13 au 16 mars 2023, a mis en évidence l’orpaillage illégal comme cause principale de la dégradation de ces eaux.
Au regard de cette situation préoccupante sur le plan environnemental, on apprend que le Chef de l’État a instruit le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, et l’ensemble des Ministres concernés, à l’effet de mettre en œuvre, de façon diligente, les recommandations convenues avec les autorités ghanéennes, dont la mise en place d’un dispositif de surveillance du niveau de pollution causée par l’exploitation minière illégale et le renforcement des opérations de lutte contre l’orpaillage illégal aux frontières avec le Ghana.
Enfin, le Bia et le Tanoë ne sont pas les seuls fleuves ou rivires à être polluées par les activités de l'orpaillage clandestin, en janvier occasion nous était donnée de mesurer le phénomène sur le N'Zi au nord de Bouaké.
Ak
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