Burkina Faso : Me Barthélemy Kéré, nouveau président du conseil constitutionnel
Le président Ibrahim Traoré et Me Barthélemy Kéré (Ph)
Le nouveau président du conseil constitutionnel, Me Barthélemy Kéré a prêté serment ce mardi à Ouagadougou lors d'une audience solennelle, présidée par le président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré.
« Je jure de bien et fidèlement remplir mes fonctions, de les exercer en toute impartialité dans le respect de la Constitution, de garder le secret des délibérations et des votes, de ne prendre aucune position publique et de ne donner aucune consultation sur les questions relevant de la compétence du conseil », a déclaré Kéré comme formule de prestation de serment.
« Je vous donne acte de votre serment et vous renvoie à l’exercice de vos fonctions », a indiqué le capitaine Ibrahim Traoré.
Nommé par décret présidentiel le 24 février comme président du Conseil constitutionnel, il entre ainsi en fonction en remplacement de l'ancien président Kassoum Kambou décédé à Paris en février 2022.
Me Barthélemy Kéré , qui a témoigné sa gratitude au Chef de l’Etat pour la confiance placée en lui, a indiqué que sa prestation de serment s’effectue dans un contexte difficile pour le Burkina Faso, marqué par une crise sécuritaire qui menace les fondements de la nation.
« Seul notre ferme engagement commun avec l’ensemble des forces vives de la nation autour de vous, Excellence Monsieur le Président de la Transition, Chef de l’Etat, et avec nos forces combattantes, nous permettra de venir à bout de ce mal », a soutenu Me Kéré.
Il a pris l’engagement, au nom de tout le collège des sages, de travailler à garantir la constitutionnalité des lois, la conformité des traités et accords internationaux avec la Constitution, à veiller à la régularité des consultations nationales, au bon fonctionnement des institutions et à protéger les droits fondamentaux des citoyens.
Le Conseil constitutionnel, sous le leadership de son nouveau président, entend jouer sa partition pour que l’ensemble des grandes réformes engagées par les autorités de la transition puissent s’inscrire en droite ligne avec la Constitution pour la consolidation de l’Etat de droit au Burkina Faso.
En rappel, Me Barthélemy Kéré, Avocat de profession, a été ancien Bâtonnier de l’ordre des avocats du Burkina Faso, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), et ancien ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les institutions, Garde des sceaux.
Boa, Ouagadougou
Infos à la une
Communiqués
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire