Côte d'Ivoire : JMDC 2023, les consommateurs dénoncent plusieurs injustices faites aux populations et interpellent le gouvernement
L’association des consommateurs mercredi à Abidjan (Ph KOACI)
A l’instar des autres pays du monde, la Journée Mondiale des Droits des Consommateurs (JMDC) a été célébrée en côte d’ivoire le mercredi 15 Mars 2023 au Palais de la Culture d’Abidjan-Treichville.
Une occasion qu’ont saisi les organisations de consommateurs pour dénoncer à la face du gouvernement et à la nation plusieurs violations des droits dont continuent de subir jusqu’à ce jour les consommateurs ivoiriens.
« Il y a un certain nombre de réformes entreprises ces dernières années qui ont portées un coup très sévère aux droits des consommateurs, surtout le droit d’être entendu qui a connu un recul dans notre pays. Cela fait plusieurs années que nous dénonçons cette injustice faite aux consommateurs sans avancées. Il s’agit soit de suppressions des postes réservés aux consommateurs dans les conseils d’administration comme la RTI, la HACA, l’ANP et ANARE-CI, soit d’occupations de postes réservés aux organisations de consommateurs par des personnalités inconnues du mouvement consumériste ivoirien. C’est le cas à la Nouvelle Pharmacie de la Santé Publique (NPSP). Il importe donc que le droit à la représentation des consommateurs soit respecté dans notre pays.», a martelé Jean Baptiste KOFFI, président de la Confédération des Organisations de Consommateurs de Côte d’Ivoire (COC-CI).
S’ils restent d’autant plus préoccupés par la révision du coût de l’électricité au bénéfice des populations, les organisations de défense des droits des consommateurs craignent –elles que si rien n’est fait pour freiner l’élan des lotissements villageois qui réduisent d’ailleurs significativement les terres cultivables, l’offre des produits vivriers n’en vienne, à la longue, à être d’autant plus menacée qu’elle l’est à ce jour dans le pays.
Ce qui choque encore plus les consommateurs, c’est surtout qu’en dépit des recommandations de l’atelier de Yamoussoukro sur le prix de la baguette standard de 174 g à 150 FCFA, les populations continuent jusqu’à ce jour d’être dans le désarroi.
S’ils approuvent l’initiative du permis à point, les consommateurs plaident-elles pour une période supplémentaire de sensibilisation, de formation et d’information qui aura l’avantage de permettre d’aplanir toutes les divergences d’interprétations de certains textes et surtout jauger l’adaptabilité du projet à notre contexte socioéconomique.
Enfin, relativement au contrôle des instruments de mesure, les consommateurs s’offusquent de ce que subissent en ce moment les Ivoiriens avec le phénomène de transvasement des bouteilles de gaz butane et le service à la pompe dans toutes les communes du pays avec en filigrane le scandale de l'arrêt, à cette heure toujours inexpliqué, des activités de Côte d'Ivoire Métrologie, la structure qui était en charge de s'assurer de la conformité du respect des quantités vendues et des normes. Selon les informations, elle n'attend que le feu vert du Gouvernement pour les reprendre.
Sur le sujet, Jean-Baptiste Koffi et ses camarades, acteurs de défense des droits des consommateurs estiment qu’il y a urgence à agir et qu’il serait quasi impossible de lutter efficacement contre la cherté de la vie en Côte d'Ivoire sans une métrologie légale efficace et dynamique.
Aussi, la COC-CI dit-elle espérer que le gouvernement adressera ces préoccupations pour le bénéfice de tous les consommateurs.
Donatien Kautcha, Abidjan
Infos à la une
Mais ils attendent quoi pour que les activités de Côte d'Ivoire Métrologie reprennent ? Depuis la on comprend rien dans cette histoire ! Ou bien c'est la mafia locale qui a interet dans l'histoire qui alimente le ministre du commerce .?
Communiqués
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire