Michel Gbagbo

Des militants du Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), arrêtés le jour de la convocation du secrétaire général du Parti de Gbagbo, Damana Pickass et inculpés pour trouble à l’ordre public, ont finalement été condamnés dans la soirée d’hier jeudi 9 mars 2023 par les juges du tribunal de première instance du Plateau.

Après de longues heures de procès, c’est une trentaine de militants proches de Gbagbo qui ont écopé de 24 mois de prison ferme.

Même si la défense a projeté faire appel, ces militants séjournent à la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA).

Cette condamnation, prononcée par une justice que le porte-parole du PPA-CI, Justin Koné Katinan a accusé lors d’un rendez-vous avec la presse, d’être des militants du Parti au pouvoir, plutôt que des magistrats indépendants, n’est pas du goût des cadres du Parti de Gbagbo.

Pour preuve, le député de Yopougon, Michel Gbagbo a élevé une vive protestation après la condamnation de ces militants du PPA-CI.

Le fils de l’ancien président ivoirien, dans une publication sur son compte officiel d’un réseau social américain, a remis en cause le processus de réconciliation en Côte d’Ivoire.

« Condamnés à deux ans de prison ferme pour avoir accompagné le Secrétaire Général du PPA-CI à une audition chez un juge. Décidément, la réconciliation chez le régime ivoirien des com zone a une drôle de saveur. Courage, à nos camarades », a-t-il martelé dans ses écrits.

Pour rappel, au lendemain de l’inculpation des partisans de Gbagbo, le PPA-CI avait convoqué une réunion expresse pour, dit-il mettre en place une « stratégie confidentielle » pour obtenir la libération de ses militants.

A suivre.

Jean Chrésus, Abidjan