Côte d'Ivoire : Un peu plus d'un milliard de FCFA décaissés par le Gouvernement pour les ivoiriens en détresse en Tunisie, la CONASU adresse ses encouragements à Ouattara
La Coalition nationale pour le sursaut (CONASU) a sollicité l'implication personnelle du président de la République de Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara dans la gestion du dossier des ivoiriens établis en Tunisie en situation de détresse et a demandé aux ivoiriens de garder le calme en faisant confiance au Chef de l'Etat.
Aujourd'hui, la CONASU se réjouit des mesures prises hier en conseil de ministres par le chef de l'État ivoirien pour le rapatriement de ses compatriotes Ce sont un peu plus d'un milliard de FCFA qui ont été décaissés pour les 725 ivoiriens en situation délicate en Tunisie.
Dans une déclaration signée du président du présidium, Zanga Coulibaly, la CONASU adresse ses félicitations et ses encouragements au Président de la République et au gouvernement pour cette réaction spontanée et immédiate qui permet à ces ivoiriens de regagner leurs familles d'ici la fin de la semaine.
500 volontaires sur 725 personnes ont décidé de rentrer au pays. La CONASU demande aux ivoiriens en difficulté en Tunisie de s'inscrire massivement sur la liste selon les dispositions prises par l'ambassade de Côte d'Ivoire en Tunisie afin de faciliter leur retour et/ou garantir leur sécurité pour ceux qui sont en situation régulière qui voudraient continuer à séjourner dans ce pays frère.
La CONASU renouvelle son entière confiance au chef de l'État pour le traitement des dossiers des Ivoiriens où qu'ils se trouvent, lorsqu'ils sont en détresse.
La Coalition demande au peuple de Côte d'Ivoire de continuer à s'inscrire dans cette démarche républicaine du Président de la République et de réserver un accueil chaleureux aux rapatriés qui ont besoin du réconfort de toute la nation.
Notons que, dans un communiqué officiel, le président tunisien a pris des mesures le 22 février 2023, dites mesures urgentes contre les flux migratoires d’Africains subsahariens en Tunisie.
Se saisissant de cette communication de leur président Kaïs Saïed et estimant que la présence de ces ‘’hordes de migrants’’ est source de violence et de crime’’ et d’actes inacceptables dans son pays, la jeunesse tunisienne a procédé systématiquement à une chasse aux Africains noirs subsahariens en Tunisie.
Wassimagnon
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