Côte d'Ivoire : Le Groupement des Négociants Ivoiriens réitère sa demande au régulateur d'établir une règle de répartition équitable des contrats de cacao certifié
Yves Koné Brahima, DG du Conseil Café-Cacao interpellé par les négociants locaux (Ph)
Face aux difficultés d’approvisionnement en cacao des acteurs nationaux, le Groupement des Négociants Ivoiriens (GNI) réitère sa demande au Conseil Café-Cacao (CCC) d’établir une règle de répartition équitable des contrats de cacao certifié.
Dans une note de presse, le GNI explique que cela va permettre une compétition saine entre les multinationales et les acteurs nationaux.
Pour le GNI la situation actuelle se résume en trois (03) points : « D’abord, lorsque le marché monte, les multinationales par le jeu des primes de certification qu'elles sont les seules à détenir, captent la majeure partie du cacao certifié ou ordinaire, au-delà même des volumes qui leur sont alloués, en violation des règles de la commercialisation interne, dans le but de procéder à des exportations massives des fèves de cacao en lieu et place des nationaux ; Ensuite, les nationaux dotés de financement et n'ayant pas spéculé comme en 2017, sont réduits à acheter uniquement du cacao ordinaire (non certifié). N’ayant pas de primes de certification, les nationaux ne peuvent donc pas compétir face aux multinationales qui achètent tout le cacao, certifié comme ordinaire, en direct ou via leurs coopératives ; Enfin, les multinationales, détenant donc des surplus de stocks de cacao grâce à leurs primes de certification, mettent la pression au CCC pour se voir réattribuer les contrats de déblocages des nationaux, dans le but d'exporter leurs surplus de stock au prix du marché qui a fortement augmenté. »
Le Groupement des Négociants Ivoiriens (GNI) propose au régulateur l’instauration par le CCC d’une règle de répartition équitable des contrats de cacao certifié.
« Cela règlera définitivement le problème d’approvisionnement des nationaux et les intègrera dans le circuit de commercialisation du cacao certifié dont ils sont exclus par les multinationales », soutient le GNI.
Donatien Kautcha, Abidjan
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Voila ou en sont les ivoiriens dans la vente de leur propre cacao. Apres on viendra nous dire que la cote d'ivoire se développe parce qu'on aurait construit deux ponts à crédit. tous les pays développés du monde le sont parce que leurs citoyens ont un pouvoir d'achat élevé. A quoi cela sert il de construire des ponts si la majorité de la populace trime a avoir 3 repas par jour?
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