Burkina Faso-Mali : Un conseil des ministres conjoint pour jeter les bases d'une fédération entre les deux pays
Les deux premiers ministres burkinabè et malien (ph)
Les premiers ministres, Apollinaire Joachimson Kyelem De Tambela du Burkina Faso et Choguel Kokalla Maïga du Mali, ont coprésidé ce vendredi à Ouagadougou un conseil des ministres conjoint entre les deux pays consacrés aux questions sécuritaire et humanitaire, la lutte contre le terrorisme et la fédération Burkina Faso-Mali.
« Nos populations nous font comprendre qu'il est temps que nous allions ensemble, que nous regardons dans la même direction. Nous avons discuté pour voir comment nous allions poser les jalons pour la fédération des deux pays, des deux peuples », a déclaré le premier ministre burkinabè Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela.
« Les peuples sont déjà fédérés. Il n'y a que les artifices administratifs et politiques qui les séparent et nous devons essayer de mettre de côté ces artifices pour que les peuples puissent rencontrer et aller ensemble plus facilement »,a-t-il indiqué.
« Dans cette perspective, une grande commission mixte va bientôt se réunir à Bamako pour baliser le terrain, renforcer la coopération et faire en sorte que les actes que nous posons puisse être plus ou moins définitifs et qu'il n'y ait pas un retour en arrière », a souligné le premier ministre burkinabè.
« Toutes les grandes choses dans la vie des hommes commencent par un rêve, commencent par un homme, un groupe d’hommes » a soutenu le premier ministre malien Choguel Kokalla Maïga, soulignant que « la majorité des peuples ne veut plus des frontières qui ont été artificiellement dessinées. Les peuples ne sont plus d'accord. Ce sont les mêmes peuples, les mêmes villages, les mêmes familles ».
« Nous avons décidé de ne plus être distraits, de nous consacrer sur la contradiction principale : lutter pour la paix des populations, leur donner la sécurité physique, alimentaire, éducationnelle, sanitaire et autres parce que sans sécurité, il n’y a pas de démocratie. La démocratie vient après la sécurité », a-t-il estimé.
« Nous allons nous donner la main, soutenir nos armées pour aller de l'avant. Parce que ce sont elles seules qui peuvent restaurer la souveraineté et la confiance en 'os populations. Une fois qu'on a cela, le reste va suivre.
En rappel, le premier ministre malien, à la tête d'une forte de délégation de plus de cinquante personnes, séjourne à Ouagadougou depuis jeudi et devra y rester jusqu'à dimanche.
Boa, Ouagadougou
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Bonne continuation dignes fils d'Afrique, on vous soutien !!
La plupart des pays africains sont très en retard à cause de leur colonisation qui continue depuis des siècles. Leur indépendance acquise n'est qu'une sorte de nuage (ou mirage) .
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