Damana Pickass à Anono (Ph KOACI)

Damana Adia Pickass, secrétaire général du Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) était l’orateur principal d'une réunion publique organisée hier samedi 18 février 2023 au stade de Cocody Anono.

Au cours de ce rendez-vous préparatif de la fête de la renaissance du Parti de Gbagbo à Yopougon, les 31 mars et 1^er avril 2023, Damana Pickass a évoqué la question de l’entrée à la CEI du représentant du PPA-CI.

Bien que la 5^e phase du dialogue politique entre le gouvernement et les partis politiques ait admis l’entrée au sein de la commission électorale indépendante (CEI), du représentant du PPA-CI, à ce jour, ce dernier n’a pas encore été nommé.

Une situation que le secrétaire général du PPA-CI a vigoureusement dénoncé devant les militants du PPA-CI qui ont effectué le déplacement au stade d’Anono.

« Le changement de ce pays dépend de nous. Jusqu’à présent, alors que le dialogue politique qui a impliqué tous les partis politiques a recommandé que le PPA-CI soit membre de la CEI et que l’Assemblée nationale et le sénat a adopté la loi, jusqu’à aujourd’hui, nous ne sommes pas présents dans la commission électorale. C’est une situation que nous n’allons pas accepter pendant longtemps encore » 

Le secrétaire général du PPA-CI a protesté contre la non-désignation du représentant de sa formation politique au sein de la CEI.

« Actuellement, la CEI est en train de travailler sur le listage électoral pour faire sortir la liste provisoire alors qu’une élection se gagne avec la liste électorale et il faut que tous les partis significatifs soient représentés. C’est pourquoi je voudrais protester vigoureusement contre le fait qu’aujourd’hui encore dans la commission électorale et au nom de l’adage qui dit que tout ce qui se fait sans vous se fait contre vous, nous avons des raisons de penser qu’ils sont en train de tripatouiller les listes électorales contre le PPA-CI », a-t-il martelé.

Pickass a appelé les militants du parti de Gbagbo à se préparer pour les futures batailles à mener.

« Nous avons un groupe parlementaire, qu’ils nous permettent donc d’entrer légitiment au sein de la CEI, je dis que trop c’est trop. Il ne faut pas ils vont nous pousser à bout. Préparez-vous parce qu’un parti politique qui ne fait que parler, on ne vous prend plus au sérieux. Quand nous dirons quelque chose, nous ferons cette chose. Je ne voudrais pas que cela tombe dans l’oreille du sourd », a fait savoir celui qui s'était lamentablement illustré en déchirant les résultats de cette même CEI fin novembre 2010 avant de, par la suite, s'enfuir au Ghana.

Jean Chrésus, Abidjan