Niger : Un tribunal suspend l'exploitation d'une nouvelle mine d'uranium canadienne
Le Tribunal de Grande instance d'Agadez a suspendu l'exploitation d'une mine d'uranium canadienne
dans le nord du Niger, a-t-on appris de source judiciaire.
La justice nigérienne a ordonné la suspension de la mine de Dassa détenu par le canadien Global Atomic Corporation à travers sa filiale nigérienne SOMIDA SA.
Nous "ordonnons à la société des mines de Dasa (SOMIDA SA), la suspension de l'opération d'exploitation de la mine sise sur le site EMOLES 4", a indiqué lundi le tribunal d'Agadez.
Cette décision intervient après l'assignation en justice le 3 janvier par un collectif d'organisations de la société
civile de la région d'Agadez de l'entreprise canadienne Global Atomic, actionnaire de la Société des mines
de Dasa (SOMIDA).
Ce collectif exige la reprise et "l'expertise" de l'étude d'impact environnemental qui a été bâclée et faite sans la participation de la population concernée.
En Août dernier, l'Etat du Niger et Global Atomic ont créé la SOMIDA, dotée d'un capital de deux milliards de francs CFA dont 80% sont détenus par la compagnie canadienne et 20% par l'Etat du Niger.
Global Atomic a lancé le 5 novembre ses activités d'exploitation d'uranium et entend construire une mine de production de ce minerai en 2023 à Dasa (nord), pour laquelle quelque 121 milliards FCFA doivent être investis, selon le ministère nigérien des Mines.
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Merci aux autorités judiciaires de ce pays ! Si l'étude de l'impact environnemental a été bâclée alors je valide. Aucun compromis du tout sur la protection de notre environnement en Afrique face aux exploitants...
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