Au Cameroun, le ministre de la Santé publique annonce une surveillance épidémiologique renforcée après le décès d'au moins 20 personnes à la frontière avec la Guinée équatoriale.

Selon Manaouda Malachie, le ministre de la Santé publique, 20 personnes sont décédées de manière inexpliquée depuis le début de l'année dans un tableau de fièvre hémorragique.

Ces décès sont survenus dans plusieurs localités de la province de Kie Ntem en Guinée équatoriale.

Ces villages, fait-il savoir, sont limitrophes au district de santé d'Ambam et d'Olamze dans le Sud Cameroun.

Aussi, pour tenter de limiter la propagation de cette fièvre hémorragique, le gendarme et de la Santé publique renforce la surveillance épidémiologique et préconise la densification des activités de sensibilisation et de mobilisation.

"Il ne s'agit pas de phénomène mystique ou de sorcellerie", prévient Manaouda Malachie qui invite les populations locales à appeler un numéro vert pour tout décès dans ces localités et de signaler toute personne présentant une hémorragie provenant de tout orifice naturel.

 Au rang des mesures de prévention, le gendarme de la Santé publique, invite les populations à respecter les précautions standards d'hygiène telles que se laver régulièrement les mains avec de l'eau propre coulante et au savon après la manipulation d'un animal ou d'un produit d'origine animale.

Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun

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