Burkina Faso : Le collectif contre l'impunité accuse l'armée d'avoir tué une vingtaine de personnes
Dans un communiqué publié ce vendredi, le Collectif contre l’Impunité et la Stigmatisation des Communautés (CISC) a annoncé avoir été saisi par plusieurs parents de victimes faisant cas d’allégations d'executions sommaires de civils qui seraient attribuées à des corps des forces de défense et de sécurité burkinabè (FDS) dans les localités de Piega, Sakoani, et Kankangou, dans la région de l'Est.
Selon ces témoignages, les tueries ont eu lieu lorsqu'un cortège en partance pour la mine de Boungou sur la Route Nationale N°4 (RN4).
Le cortège compterait plus d’une centaine de véhicules et était escorté par des dizaines de véhicules pick-up 4x4 qui transportaient plusieurs FDS en tenue, selon le CISC.
Le bilan s’élève à près de 30 personnes, dont au moins 7 femmes qui auraient été tuées dans 3 localités différentes, mais le bilan ne cesse de s’alourdir au fur et à mesure que les informations nous parviennent du terrain, selon l'organisation de défense des droits humains.
Les victimes sont des personnes civiles non armées, habitants les localités traversées par le cortège et qui vaquaient tranquillement à leurs occupations.
Certains victimes étaient dans leurs domiciles, d’autres au bord de la route ou en circulation sur la même route RN4.
Dans le vllage de Piega, province Gourma, environ 60km à l'est de Fada sur la RN4; 7 personnes auraient été tuées dont 4 femmes parmi lesquelles une sexagénaire.
Dans le village de Sakoani, dans la commune de Kantchari, à environ 125 km à l'est de Fada sur la RN4, 12 personnes auraient été tuées dont 03 femmes et un bébé tandis que Kankangou, un Hameau de Culture du village de Sampiéri, dans la commune de Kantchari à environ 20 km de la ville de Kantchari toujours sur la RN4, 06 personnes auraient été tuées.
Par ailleurs, poursuit le CISC, ce n’est pas la première fois que ces tueries sont commises sur la RN4 au cours de ces derniers mois.
Et de rappeler trois cas d'allégations d'usage excessif de la force par le cortège armé de la même mine sur la RN4 ayant entraîné la mort de populations civiles qui ont été documentés entre mai et décembre 2022.
Le CISC a exigé que ces crimes contre l’humanité cessent, assurant continuer à collecter les informations afin de pouvoir traduire tous les responsables et leurs commanditaires devant la justice nationale et internationale
Le collectif a demandé l’ouverture d’une enquête judiciaire indépendante et impartiale sur ces crimes.
Boa, Ouagadougou
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On observe... Une bande de criminels... Faut-il en être surpris ? Que non ! Je croyais qu'on accusait la France de tous les maux d'Israël. Eux-mêmes, ces mangeurs d'herbes dirigés par les bidasses qu'ils ont applaudi avec danses dans les rues, en font pire... On observe...
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