« La nouvelle alliance », un quotidien d'informations générales sera dans les kiosques à journaux le lundi 6 février 2023. Le lancement de ce journal a eu lieu aujourd'hui à la Riviera Rue ministre.

Pour entretenir la presse sur ce quotidien d’information générales, Tché Bi Tché, Directeur de publication avait à ses cotés Renaud Djatchi, le représentant légal, du grand patron, par ailleurs gérant du « group djrey » société éditrice de « la nouvelle alliance ».

Il a annoncé que ce nouveau journal est proche des ivoiriens de toutes obédiences, des habitants de la Côte d’Ivoire, d’où son slogan : « vos préoccupations, le sens de notre engagement ».

«Nous vous avons convié ce matin donc pour que vous portiez notre voix auprès du public en ce qui concerne la sortie de la « nouvelle alliance » dans les kiosques à journaux le lundi 6 février 2023. Pourquoi la nouvelle alliance ? journalistes, nous savons ce qui est reproché aux médias ivoiriens dans leur ensemble. Nous n’allons pas nous livrer à une litanie de griefs qui restent un secret mal gardé. Nous avons donc jugé utile de signer un nouveau bail, en somme une nouvelle alliance avec les lecteurs, en essayant de corriger autant que faire se peut, les griefs contre les médias ivoiriens. Nous allons mettre à votre disposition des documents dont les couleurs pourraient vous incliner à nous classer dans une catégorie de journaux en Côte d’Ivoire. Nous assumons cette ligne éditoriale, mais nous affirmons, avec force, que nous sommes un journal proche des ivoiriens, de toutes obédiences, des habitants de la Côte d’ivoire, d’où notre slogan : « vos préoccupations, le sens de notre engagement », a expliqué, le Directeur de publication.

En créant ce journal, comme l'a indiqué, Tché Bi Tché, l'équipe rédactionnelle veut participer à l'édification d'une société ivoirienne plus égalitaire, à la démocratisation de la Côte d'Ivoire et s'impose de faire autrement le journalisme.

«Nous voulons participer à l’édification d’une société ivoirienne plus égalitaire, à la démocratisation de notre pays. Pour ce faire, il s’impose de faire autrement le journalisme c’est-à-dire faire du binôme liberté et responsabilité notre viatique. Pour appuyer nos dires, permettez-nous de convoquer Taïrou BANGRE, Enseignant-chercheur au département Communication et journalisme de l’Université de Ouagadougou (Burkina Faso), avec son ouvrage « le journalisme et la question de la responsabilité sociale » pour dire « Si l’activité journalistique consiste dans le recueil de l’information factuelle, son traitement et sa communication au public, au cœur donc de celle-là, on distinguera une seule cause, rechercher la vérité, et un seul but, servir au mieux l’intérêt public . C’est en ce sens que l’un des pionniers de la presse, Théophraste Renaudot, appréhende le journaliste comme un « amoureux de la vérité » pratiquant un « journalisme de conscience ». Nous pouvons ajouter constamment conscient de sa responsabilité. Nous n’avons pas la prétention de réhabiliter seuls, le journalisme ivoirien. Ce serait trop prétentieux. Mais nous voulons participer à cet exercice collectif et vital pour nous réconcilier avec les lecteurs qui, c’est une lapalissade, ont déserté les kiosques à journaux », a conclu, le DP.

Il est clair que les responsables de « La nouvelle alliance », devront travailler dur pour imposer leur quotidien d'informations générales, car le secteur de la presse papier est depuis quelques années confronté à des difficultés liées à la mévente des journaux.

Wassimagnon