Dr Manaouda Malachie ministre de la Santé publique (Ph)

Que se passe-t-il à l'Ordre national des médecins du Cameroun (ONMC)?

Le report de l'élection au sein de l'institution créé une situation embarrassante. C'est quasiment la cacophonie qui règne. L'opinion déplore l'implication du ministre de la Santé publique. Paul Biya, le président Camerounais tente de calmer le jeu.

Une correspondance du secrétaire général de la Présidence de la République adressée au SG des services du premier ministère avec copie au ministre de la Santé publique tente de remettre de l'ordre à l'ONMC.

Dans cette note, Ferdinand Ngoh Ngoh fait savoir que le Président Biya prescrit à son Premier ministre de prendre toutes les dispositions afin de garantir "objectivité", "sérénité" et "transparence" pour l'élection du bureau de l'ONMC. 

Cacophonie

Tout a démarré avec la convocation du corps électoral le 29 décembre dernier par le Dr Manaouda Malachie, ministre de la Santé publique alors que de nombreuses insuffisances et irrégularités étaient déjà constatées.

En dépit de nombreuses tractations, l'Assemblée générale élective de l'ONMC ne s'est pas tenue. Elle a été renvoyée à une date ultérieure.

La raison officielle évoquée pour ce report est l'absence du fichier électoral.

Une liste de 2000 médecins avait été arrêtée par le gendarme de la Santé publique.

La situation a créé des vives tensions entre médecins.

En dehors des défaillances de l'organisation, plus de 70% des médecins ne sont pas intéressés par la vie de l'ONMC.

À titre d'illustration, l'institution compte près de 10500 médecins. 

Mais, moins de 4 000 sont à jour de leurs cotisations.

Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun

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