RDC : Sommé de stopper ses attaques dès ce vendredi , le chef du M23 dit ne pas être concerné par l'accord de Luanda
Le chef du M23, Bertrand Bismwa (ph)-
La rébellion du M23 a été appelée à se retirer des territoires tombés sous leur contrôle et à un cessez le feu dès vendredi, selon l'accord signé jeudi à Luanda, en Angola entre Kinshasa et Kigali
Le sommet des Chefs d’Etat tenu à Luanda en Angola a sommé le Mouvement du 23 mars (M23) à mettre fin à ses attaques contre l’armée congolaise dès ce vendredi 25Novembre et de se cantonner à l’intérieur de la RDC.
La rencontre a notamment réuni le président congolais Félix Tshisekedi et, en l’absence du président rwandais Paul Kagame, son ministre des Affaires étrangères Vincent Biruta.
" Il y a une date précise, c’est le vendredi 25 novembre à 18 h30, Le M-23 doit cesser toutes ses attaques contre les Forces armées de la République démocratique du Congo ( FARDC) et la Monusco« , a déclaré le vice Premier ministre, ministre des Affaires étrangères Christophe Lutundula.
En cas de refus, « il entre en jeu la garantie de bonne fin: l’intervention de la force régionale contre le M-23 conformément aux prescrits du processus de Nairobi et au rapport de la réunion des chefs d’État majors de la communauté d’État d’Afrique de l’Est ténue à Bujumbura » a t-il prévenu.
Réagissant à cet accord, l'ancienne rébellion tutsi M23 dit avoir pris connaissance du document mais ne pas être impliqué.
«Le M23 a pris connaissance de ce document dans les réseaux sociaux… Il n’y avait personne dans ce sommet donc ça ne nous concerne pas vraiment», a déclaré jeudi soir Lawrence Kanyuka, porte-parole politique du M23. «Normalement, quand il y a un cessez-le-feu, c’est entre les deux parties en guerre», a-t-il ajouté.
De son côté, le chef du M23 Bertrand Bismwa a réagi sur Twitter : "Un document dont nous ne sommes pas officiellement saisis parlant du M23 circule sur les réseaux sociaux. Nous restons pacifistes et engagés pour le dialogue prôné par les chefs d’état de l’EAC comme seule voie susceptible de résoudre les causes profondes des conflits dans l’Est".
Pour rappel, l' ancienne rébellion tutsi M23, a repris les armes en fin d’année dernière et est considéré depuis le début par Kinshasa comme soutenu activement par le Rwanda, qui dément.
Les rebelles se sont emparés récemment de larges portions d’un territoire au nord de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu.
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