Aké M’bo à Agboville (Ph KOACI) 

C'est dans la consternation, l'émoi et la douleur dans une atmosphère lourde empreinte de souvenirs d'êtres chers arrachés trop tôt à l'affectation des siens par une mort brutale que la délégation du PPA-CI conduite par Fleur Aké M'bo Esther dit FAME est arrivée au domicile des disparus.

 C'était le week-end dernier, à Anno, au domicile de dame Brou Épi Estelle, jeune mère de 28 ans qui a disparu tragiquement avec ses 3 enfants âgés de 11 ans, 1an et 1 mois des suites d'une chute dans la rivière Kèvi, en crue. 

« C’est avec une très grande tristesse et une immense désolation que le président Laurent Gbagbo a appris la disparition tragique, ce dimanche noir du 16 octobre, de dame Brou Epi Estelle, jeune mère de 28 ans, avec 3 de ses enfants. Il ne pouvait rester insensible et c'est au nom de l'honorable M'Bolo Martin, coordonnateur régional du PPA-CI et par ailleurs député d'Agboville sous-préfecture, que je voudrais vous traduire toute la compassion du président Laurent Gbagbo à la famille Abéhoussi singulièrement à l'époux de la disparue et aux quatre autres enfants devenus orphelins de mère par la force des choses », a laissé éclater la secrétaire nationale technique (SNT) en charge de la jeunesse, de l'emploi et du service civique. 

Non sans écraser des larmes qui coulaient sur ses joues. Dépôt de gerbes de fleurs et une remise symbolique de sacs de riz de 25 kgs et de quatre autres cartons de bouteilles d'huile d'un litre en plus d'une enveloppe d'argent ont marqué les temps forts de cette compassion après une prière du catéchiste du village.

 Interrogée par la presse, FAME pense que, l’'émoi suscité par ce drame doit tous nous interpeller sur les difficiles conditions de vie, notamment le manque d’infrastructures minimes, de nos populations vivant dans les contrées et villages. Cela dit, c’est la cruauté du sort réservé à ces fraîches vies qui nous abasourdi dans cette circonstance ». 

Ajoutant que : « Je voudrais présenter, au nom du président Laurent Gbagbo, mes condoléances les plus attristées à la famille éplorée, aux proches, ainsi qu’à la communauté villageoise d’Anno. »

Donatien Kautcha, Abidjan