Burkina Faso-Mali : Sécurité, échanges fructueux entre les deux présidents de transition à Bamako, le Pays exclu de l'accord commercial avec les États-Unis
Les présidents malien, Assimi Goita et burkinabé, Ibrahim Traoré (pH)
Le président de la transition au Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, et son homologue malien, le colonel Assimi Goita, ont eu des « échanges fructueux » ce mercredi pour la sécurité dans leurs pays respectifs attaqués par des groupes terroristes armés et englués dans une situation sécuritaire et économique qu'ils peinent à contrôler.
« Dans l’optique d’améliorer la sécurité de nos populations respectives, le Capitaine Ibrahim Traoré, Président de la Transition du Faso et moi avons eu cet après-midi, des échanges fructueux autour des défis majeurs qui impactent la paix et la stabilité de nos États », a écrit le président malien, le colonel Assimi Goita.
Le capitaine Traoré a effectué, ce mercredi à Bamako, la capitale de la République du Mali, sa première visite officielle à l’étranger, rien d'étonnant au regard des accointances avec la Russie de Poutine, des deux putschistes.
Avec son homologue malien, le Président Traoré a discuté des questions sécuritaires qui préoccupent les deux pays depuis quelques années.
Cette visite d'amitié et de travail visait à renforcer l'axe Ouagadougou-Bamako et à intensifier la lutte contre les groupes armés terroristes qui endeuillent les deux nations, selon la présidence burkinabé.
Convaincu qu'aucun pays ne peut vaincre seul les groupes armés qui sont extrêmement mobiles, le Chef de l'État burkinabè entend insister sur le renforcement de la coopération bilatérale et la mutualisation des moyens de combat.
Selon plusieurs sources concordantes, le capitaine Traoré qui a regagné Ouagadougou en fin de soirée, devra également se rendre dans les jours à venir dans d’autres pays voisins pour dynamiser la coopération militaire dans la lutte antiterroriste.
Par ailleurs, nous apprenons que le Burkina va être exclu de l'accord commercial entre les États-Unis et les pays africains. L'annonce a été faite ce jour par la Maison blanche. Elle justifie cette décision par l’absence de progrès vers un retour à la démocratie, après les deux coups d’Etat militaires dans le pays depuis début 2022.
« J’ai pris cette décision, car j’ai déterminé que le gouvernement du Burkina Faso n’a pas mis en place, ou fait des progrès continus en vue d’établir, le respect de l’Etat de droit et du pluralisme politique », éléments nécessaires dans le cadre du programme AGOA (African Growth Opportunities Act), a expliqué le président américain Joe Biden via une lettre envoyée au Congrès américain.
C’est en décembre 2004 que le président américain George W. Bush a ajouté le Burkina Faso à la liste des pays éligibles au programme américain sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique (AGOA)
Le programme AGOA lancé en 2000, donne aux pays africains qui acceptent d’adopter des principes d’économie libérale, un accès privilégié au marché américain dans certains secteurs d’activités.
Le programme accorde notamment aux pays concernés des baisses importantes de droits de douane sur leurs exportations aux Etats-Unis de textiles et de vêtements.
Boa, Ouagadougou
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Un Maraka et un sénoufo, ils ne pourront pas tenir.
eh les gars vous etes en tenu pour faire des photos ou aller au combat vraiment vous avez pas honte !!!!si c'est ca venez en costume 3 pieces ou en Bazin respecter quand meme vos peuples si la honte tuez
Oui, de vrais plaisantins ! Il me semble bien qu'ils voulaient faire mieux pour combattre le terrorisme qui endeuille chaque jour ces deux pays; malheureusement, on continue à compter les morts ! Leur place est au front, pas dans des bureaux climatisés.
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