Remise de kit alimentaire aux déplacés (ph)

Le gouvernement togolais porte une assistance à 4 175 personnes déplacées au cours de cette année dans la région des Savanes, extrême nord Togo, pour causes des attaques terroristes.

Selon l’état des lieux présenté le jeudi 27 octobre 2022 lors du Conseil des ministres, le ministre de la Sécurité et de la protection civile a révélé qu’au total, 789 ménages, représentant 4 175 personnes déplacées ont été recensés par les services compétents.

Pour le ministre togolais de la Communication et porte-parole du gouvernement, Akodah Ayewouadan, « l'objectif est d'abord de sécuriser ces personnes, de s'assurer qu'elles continuent à vivre dans des conditions décentes et éventuellement d'aider à leur retour ».

Parmi les déplacés figurent des togolais qui ont fui leurs villages et aussi des résidents burkinabés qui avaient traversé la frontière pour échapper aux attaques djihadistes. L'Agence Nationale de la Protection Civile (ANPC) a recensé en juin dans la préfecture de Tône, à l'extrême nord du Togo, plus de 600 burkinabé de Madjoari, dans le sud-est du Burkina Faso.

Nature de l’assistance

Des appuis en vivres et en non-vivres ont ainsi été apportés à 682 ménages (les 107 ménages restants ayant quitté les sites de regroupement au moment de l’opération). Une seconde phase de soutien a également été déployée à l’endroit de 237 ménages, toujours présents sur le site après la première phase. En outre, une prise en charge psychologique a été effectuée par des équipes techniques composées de psychologues et d’agents sociaux, déployées sur le terrain.

Le gouvernement a assuré que des dispositions ont été prises pour la scolarisation des élèves déplacés dans les écoles des préfectures d’accueil.

Rappelons qu’au moins cinq attentats terroristes, dont deux attentats meurtriers, ont été perpétrés depuis le mois de novembre 2021 dans l'extrême nord du pays. Dans le visiteur des forces de défense et de sécurité du Burkina Faso, les groupes armés terroristes qui se signalent au Togo cherchent en fait à s'installer dans l’extrême-nord du pays, frontalière avec le Burkina Faso.

Mensah,

Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria

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