Hôpital régional de Bafoussam (Ph)

Le directeur de l'hôpital régional de Bafoussam tentait d'instaurer une caution de 50 mille FCFA à chaque malade avant tout soin.

Le professeur Orock directeur de l'hôpital régional de Bafoussam avait pris mercredi, la décision, d'imposer le paiement d'une caution de 50 000 FCFA avant admission, de tout patient au sein de l'infrastructure hospitalière publique qu'il dirige.

S'adressant à ses collaborateurs, le responsable de l'infrastructure hospitalière a menacé ces derniers, qu'ils assumeraient le coût si le paiement de la caution de 50 mille FCFA rendue obligatoire pour recevoir les soins dans cet hôpital public construit aux frais du contribuable, n'était pas effectif. 

Mal lui en a pris. Il a été obligé de revenir sur sa décision.

La lettre circulaire du prof. Enow Orock directeur de l'hôpital régional de Bafoussam a fuité et il doit s'en mordre les doigts.

 Quelques heures seulement après avoir pris sa décision, la circulaire est devenue virale sur les réseaux sociaux obligeant Manaouda Malachie ministre de la Santé publique à réagir.

"L'accès de tout Camerounais dans une formation sanitaire ne devrait être conditionné par aucune démarche discriminatoire, susceptible de lui denier le droit à la santé", écrit le gendarme de la santé publique qui a demandé "instamment" au directeur de l'hôpital régional de Bafoussam de rapporter sa décision.

Aussitôt dit aussitôt fait, le directeur ne se fera pas prier pour revenir sur sa décision quelques heures plus tard.

La pratique est répandue. De nombreux hôpitaux publics du Cameroun, exigent des cautions à tout patient avant l'admission des soins.

Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun

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