Côte d'Ivoire : 3è congrès de la FASFAF, les sages-femmes d'Afrique francophone font des recommandations
La conférence inaugurale du 3è congrès de la fédération des associations de sages-femmes d’Afrique francophone (FASFAF) a eu lieu, ce mercredi 26 octobre 2022, au Palais de la Culture de Treichville.
Au cours de cette rencontre qui a réuni des sages-femmes venues des pays d’Afrique francophone, de nombreuses recommandations ont été faites en vue de l’amélioration des services de santé maternelle, néonatale et infantile.
Selon Essien Yaba, Secrétaire générale de la fédération des associations de sages-femmes d’Afrique francophone, il faut savoir que le défi en matière de mortalité maternelle, néonatale et infantile est toujours d’actualité dans les pays.
« Ce qu’il faut retenir c’est que le défi en matière de mortalité maternelle, néonatale et infantile est toujours d’actualité dans nos pays et il faudrait qu’on soit ensemble, que chaque partie (les politiques, la société civile, les partenaires, les acteurs) puisse jouer sa partition. La sage-femme seule ne pourra rien faire, quand bien même qu’elle s’est investie, elle n’arrivera pas mais il faut que toutes parties prenantes, tous les acteurs et au devant d’eux les gouvernements, les Etats puissent l’accompagner pour qu’on puisse arriver à bout de cette lutte», a-t-elle indiqué avant de faire le point des recommandations qui ont été faites.
« Les points clés de ces recommandations c’est d’abord la mobilisation des ressources, la mobilisation des ressources et la mobilisation des ressources. Autre chose, il faut être ensemble, parler le même langage. Si on doit assurer des services de qualité pour sauver des vies, on a besoin d’aller ensemble d’appliquer les mêmes choses. La Côte d’Ivoire ne va pas faire telle chose ici et le Togo faire autre chose là-bas. Nous devons appliquer les mêmes choses et ça part du curriculum harmonisé de l’OAS dans nos écoles de formation de sages-femmes et maïeuticiens. Il faudrait également que les associations elles-mêmes se focalisent de plus en plus sur les ressources domestiques et je crois qu’on va y arriver. Le rendez-vous c’est dans quelques années et je crois que les recommandations que nous prendrons ici auront de l’effet. Nous comptons sur l’appui des gouvernements, des partenaires et de tous les acteurs pour que dans 3 ans le constat puisse nous émerveiller », a-t-elle poursuivi.
La FASFAF, a ajouté madame Essien, prône les soins de santé maternelle, néonatale et infantile, les soins de santé reproductive de qualité pour assurer la vie aux populations, aux mamans, aux enfants. Egalement ne plus voir une femme mourir en donnant la vie et que chaque enfant naisse dans un bon état, qu’il soit vivant et qu’il se développe normalement.
Quant à Fatoumata Dicko présidente du 3ème congrès de la fédération des associations de sages-femmes d'Afrique francophone, elle a animé une des deux communications.
Dans son adresse elle a fait l’état des lieux de la santé maternelle et néonatale en Afrique francophone en dépeignant les difficultés en la matière avant de proposer des solutions en vue de l'amélioration de la condition des sages-femmes et de la santé maternelle, néonatale et infantile en Afrique francophone.
La fédération des associations de sages-femmes d'Afrique francophone (FASFAF) regroupe 17 pays d’Afrique francophone dont la Côte d’Ivoire, le Benin, le Togo, le Burkina Faso etc.
Le 3è congrès de FASFAF se déroule du 26 au 28 octobre autour du thème : « Contribution des sages-femmes à la santé maternelle et néonatale en Afrique francophone : les défis actuels ».
Wassimagnon
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