Patrick Achi et David Malpass samedi à Washington



Le président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass, et le Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi, ont discuté samedi à Washington de la collaboration stratégique entre le Groupe de la Banque mondiale (GBM) et la Côte d'Ivoire et de son soutien à la transformation économique, au fonctionnement des chaînes de valeur de meilleure qualité dans l'agriculture et l'industrie et à un environnement propice aux affaires.

David Malpass a renouvelé le plein soutien de la Banque mondiale à la Côte d’Ivoire et à la politique de développement du Président de la République Alassane Ouattara, structurée autour de la vision jusqu'à 2030.

Patrick Achi l'explique. "Celle (la vision à 2030, ndlr) d’une Côte d’Ivoire Solidaire, où le revenu par habitant aura doublé, l’espérance de vie augmenté de 10 ans et où le taux de pauvreté aura été divisé par 2, grâce à la modernisation de notre agriculture, au développement de notre industrie et de notre export, à l’essor de notre secteur privé dans une quinzaine de secteurs stratégiques, nourri du talent et de l’énergie de nos entrepreneurs !".

David Malpass et le chef du gouvernement ivoirien ont également évoqué la nécessité de renforcer la mobilisation des ressources nationales en élargissant l'assiette fiscale et en améliorant la conformité fiscale, notamment grâce à l'application des technologies numériques.

Les deux hommes ont aussi abordé les perspectives économiques mondiales et les défis auxquels sont confrontés les pays en développement, particulièrement une croissance lente, une inflation élevée, l'insécurité alimentaire.

Le patron de la Banque mondiale a souligné la nécessité de réponses politiques appropriées pour faire face à ces chocs, y compris par les économies avancées.

Il a appelé à davantage de progrès dans le cadre réglementaire du secteur numérique afin de permettre plus de concurrence et de réduire les coûts.

David Malpass et Patrick Achi ont ainsi échangé sur la nécessité de promouvoir des opportunités économiques pour les jeunes, de meilleurs services de santé et d'éducation et une meilleure connectivité.

Ils ont aussi discuté des approches pour intégrer le climat et le développement et de la nécessité de se concentrer sur l'adaptation et la résilience compte tenu des vulnérabilités climatiques importantes dans les secteurs de l'agriculture, de la foresterie et des infrastructures.

Dans ce contexte, David Malpass a souligné que le prochain rapport national sur le climat et le développement (CCDR) du GBM pour la Côte d'Ivoire est une opportunité d'articuler et de chiffrer des projets à fort impact.

Ak