Le président du comité d'organisation des assises nationales, colonel major Celestin Simporé (ph)

Environ 300 délégués issus des différentes régions du Burkina Faso et représentant les Forces vives sont attendus aux assises nationales prévues du 14 au 15 octobre pour l'adoption d'une charte et la désignation du président de la transition.

Selon le Président du comité d’organisation des assises nationales, le colonel major Célestin Simporé, ces assises sont « une importante étape de la marche du Burkina Faso qui exige de nous tous beaucoup de discernement et d’engagement ».

Ainsi, a-t-il souligné, « à peu près 300 délégués » prendront part à ces assises.

« Les travaux vont se dérouler en trois étapes : examiner la charte de la transition, designer le président de la transition et formuler des propositions pour la bonne marche de la transition. », a-t-il indiqué.

 « J'ai espoir que des assises qui s’ouvrent sortiront des propositions pertinentes et constructives pour la bonne marche de la transition », a-t-il déclaré avant d'ajouter que : « Nos attentes, c'est qu’à la suite des discussions qui doivent être franches et sincères qu’on ait une charte consensuelle soumise à la signature du chef de l’état-major au cours de ces assises ».

Selin le colonel major Simporé, « ces assises doivent nous permettre de dégager un consensus national sur la gouvernance politique et sociale à impulser en vue de la consolidation de notre vivre-ensemble pour un Burkina de paix, de sécurité et de développement ».

Alors que des manifestations sont projetées par divers mouvements pour soutenir le capitaine Ibrahim Traoré, tombeur du lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, et exiger son maintien comme président de la transition, le colonel Simporé a appelé les populations « au calme, à la sérénité, à faire confiance au comité d’organisation, aux délégués qui les représenteront ».

Boa, Ouagadougou