Guinée: En cas de maintien du calendrier de trois ans , Embalo brandit la menace de «lourdes sanctions» contre la junte
Embalo et Doumbouya
Le président en exercice de la CEDEAO Umaro Sissoco Embalo s'est exprimé sur la situation sociopolitique en cours en République de Guinée.
En cas de maintien du calendrier de trois ans , la junte militaire en Guinée risquerait de lourdes sanctions, a prévenu le président en exercice de l'organisation des Etats ouest-africains (Cédéao), Umaro Sissoco Embalo, chef de l'Etat de Guinée-Bissau dans un entretien aux médias français RFI et France 24 à la veille d'un sommet extraordinaire de la Cédéao .
Trois ans au pouvoir avant un retour de civils élus, "c'est inacceptable pour la Cédéao. Inacceptable et non négociable", a-t-il lancé.
Fin juillet, le président de la Cédéao dit avoir convaincu le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD) dirigé par le colonel Mamadi Doumbouya de réduire la période dite de "transition" à deux ans.
Non seulement les autorités n'ont jamais confirmé, mais elles ont continué à parler de 36 mois depuis lors.
J'étais là-bas, en Guinée Conakry. On a discuté On est arrivé à un consensus (selon lequel) on ne peut pas dépasser les 24 mois", a déclaré M. Embalo. Si la junte maintient ce calendrier de trois ans, il y aura des sanctions, "de lourdes sanctions même", a-t-il dit
Notons que le chef de la junte en Guinée, le colonel Mamady Doumbouya, est attendu mercredi à Bamako où il doit rencontrer son homologue malien, le colonel Assimi Goïta. Il s'agit de sa première visite dans un pays étranger. L'agenda de la visite n'est pas connu.
Lors des sanctions infligées par l’organisation régionale à la suite du sommet extraordinaire contre Bamako, la Guinée s'était montrée solidaire en maintenant ses frontières terrestres, maritimes et aériennes ouvertes.
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