Mali : CPI, Ahmad Al Faqi Al Mahdi libéré
L'ancien jihadiste malien Ahmad Al Faqi Al Mahdi condamné en 2016 à neuf ans de prison par la Cour pénale internationale (CPI) pour avoir détruit des mausolées protégés à Tombouctou a recouvré la liberté.
La Cour Pénale Internationale (CPI) à la Haye a annoncé la libération du jihadiste repenti Ahmed Al Faqi Al Mahdi ancien dirigeant d'Ansar Dine, allié d'Al Qaeda, après avoir purgé sa peine.
« Aujourd’hui, Al Faqi n’est plus détenu pour les crimes pour lesquels il a été reconnu coupable devant la CPI, il reste cependant, toujours sous le contrôle des autorités de détention de l’Angleterre, son pays d’accueil », selon le bureau de la CPI au Mali.
Les trois juges de la chambre d’appel ont décidé de réduire de deux la peine d’emprisonnement d’Al Mahdi qui était initialement fixée à neuf (9) ans ».
Elle précise également que « dans le cas d’Al-Mahdi, les juges ont prononcé une peine de deux ans, notamment pour avoir collaboré avec toutes les instances de la CPI, pour s’être bien comporté lors de sa détention ».
À titre de rappel, l'ancien djihadiste a été condamné en septembre 2016 à neuf ans de prison pour avoir dirigé intentionnellement des attaques contre la porte de la mosquée Sidi Yahia et neuf des mausolées de Tombouctou (nord du Mali).
Les monuments, classés au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco, ont été détruits à coups de pioche, de houe et de burin.
En octobre 2021, le Touareg avait demandé à être libéré et demandé pardon, affirmant être devenu un autre homme en détention.
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