Kofi Yamgnane (ph)

L’ancien député français d’origine togolaise, Kofi Yamgnane, et 18 autres prévenus passent en jugement à Paris pour une affaire de fuites et trafic d’influence.

L’ancien secrétaire d'État en France et homme politique togolais est soupçonné d'avoir touché une enveloppe de 3000 Euros en 2015 en échange d'une promesse d'intervention auprès du ministre de l'Intérieur de l'époque, Bernard Cazeneuve.

Origine de l’affaire et implication Yamgnane

Tout commence avec Christophe Rocancourt, 55 ans, connu pour avoir arnaqué de riches américains dans les années 1990, à Hollywood et New York. Il a été condamné à de multiples reprises notamment en Suisse, au Canada et aux États-Unis. Il avait écopé de 16 mois de prison, dont huit fermes en février 2012 en France. Il est aussi soupçonné d’avoir tenté en 2014, avec son ancien avocat, de faire régulariser, moyennant paiement, deux marocaines sans-papiers. Pour cela il aurait sollicité l’intervention de l’ancien chef du GIGN Christian Prouteau et de l’ex-secrétaire d’État Kofi Yamgnane.

En ce qui concerne Yamgnane, il ressort que l’avocat de Christian Rocancourt aurait incité l’une des deux marocaines à remettre 3 000 €, en début d’année 2014, à Kofi Yamgnane afin qu’il intervienne en leur faveur auprès du ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve. Cette version est rejetée par l’ancien secrétaire d’État.

Kofi Yamgnane avait voulu se présenter à l’élection présidentielle en 2010 au Togo mais sa candidature a été rejetée par la Cour constitutionnelle pour un problème de date de naissance sur ses documents d’état-civil.

Mensah,   

Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria

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