Des membres du gouvernement mardi à Yaoundé (Ph)

Au Cameroun, la rentrée scolaire 2022/2023 pour les 22 000 établissements primaires et 3273 du secondaire, est prévue le 5 septembre prochain.

À 5 jours de l'événement, Yaoundé tente de rassurer la communauté éducative alors que pèse une nouvelle menace de grève.

 Une grève des enseignants a perturbé le déroulement des enseignements au cours de l'année scolaire 2021/2022.

Les syndicats revendiquaient le paiement de la dette des enseignants d'environ 181 milliards FCFA.

La revalorisation des salaires de base des enseignants de 280 000 FCFA pour les A2 et 250 000 pour ceux de la catégorie A1.

Mais aussi, la revalorisation de l'indemnité de logement de 100000 (A2) et de 75 000 (A1).

 Et, le paiement des rappels ainsi que l'introduction de primes diverses (technicité, électricité, eau, risque...)

Le pouvoir dit avoir résolu une partie des revendications des enseignants grâce à une hausse de 643,9 milliards FCFA sur une enveloppe budgétaire initialement prévue à 5752,9 milliards FCFA.

La hausse de 11,19% a été prioritairement consacrée aux secteurs de l'éducation dont les 184618 personnels, sont pris en charge par le budget de l'État. 

Le gouvernement dit avoir donné des réponses "appropriées", aux revendications exprimées par les enseignants, au cours de l'année 2021/2022 malgré un contexte difficile marqué d'une part, par les effets néfastes de la pandémie de Covid 19 et de l'autre, par le conflit Russo ukrainien.

Yaoundé reconnaît que "tout n'est pas [encore] parfait", mais donne l'assurance de "poursuivre" sur cette lancée.

"Le temps n'est donc pas au chantage ni à la surenchère", a souligné René Emmanuel Sadi le ministre Camerounais de la Communication (Mincom).

"Toutes les dispositions ont été prises afin de garantir un bon déroulement de l'année scolaire, mais aussi une bonne rentrée",

rassure par ailleurs le Mincom.

Au cours de l'année scolaire 2021/2022, quelques actes de violences ont débouché sur la destruction des établissements scolaires et des abandons de poste de travail.

Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun

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