Côte d'Ivoire : Cimetière municipal d'Abobo, ces nettoyeurs de tombes qui semblent gagner leur vie en occurrence, les élèves
Aperçu de l'intérieur du cimetière municipal d'Abobo
Ils sont de plus en plus présents dans les cimetières. Des jeunes dont l'âge varie entre 13 et 30 ans sont au service des personnes qui viennent se recueillir sur les tombes de leur proches. Ils entretiennent les tombes et semblent gagner leur vie.
Au cimetière municipal d'Abobo par exemple, dès que vous franchissez la porte d'entrée, assis sous les arbres, ils viennent vers vous ou attendent que vous arrivez à leur niveau pour vous proposer leur service.
«Bonjour monsieur est-ce qu'on peut vous aider. Nous nettoyons les mauvaises herbes sur les tombes. Ce n'est pas cher », vous propose ces jeunes qui pour la plupart sont munis d'une pelle ou d'une houe.
Quand vous accepter, ils vous accompagne. Ils n'y a pas de prix fixe. Il faut négocier. Quand vous tomber d'accord, ces jeunes débarrassent la tombe de votre proche des mauvaises herbes et la rende plus visible, si elle était envahie.
Chaque jour, ils sont dans le cimetière à la recherche de clients. Les week-end, ils sont plus sollicité. Pour nettoyer une tombe, il demande le minimum, entre 500 et 1000 FCFA. Mais certaines personnes pour les encourager peuvent leur remettre la somme de 5000 voire 10000 FCFA .
A la fin de la journée, ces jeunes peuvent se retrouver souvent avec la somme de 5000 FCFA comme précisé par CV, qui soutient que c'est la seule activité qu'il fait.
«Les week-end, je rentre à la maison avec la somme de 5000 FCFA voire 7000 FCFA », a-t-il ajouté. Malheureusement selon notre interlocuteur, l'on assiste pendant les vacances scolaires à une pléthore de jeunes qui s'adonnent à cette activité. Du coup, il est difficile d'obtenir 3000 FCFA même le week-end réservé aux inhumations.
Combien de jeunes exercent ce métier ?
Notre interlocuteur a eu du mal à répondre à cette question. Cependant il a indiqué que les jeunes qu'il côtoie à longueur de journée sont au nombre de cinq.
Par ailleurs, nous avons constaté sur place dans le cimetière municipal d'Abobo qu’en saison des pluies des morts sont troublés dans leur quiétude. Des tombes sont littéralement envahies par les eaux surtout dans le carré des chrétiens.
La voie principale qui mène dans ce carré est même impraticable pendant la saison des pluies, elle est envahie par les eaux. Les pluies qui se sont abattues ces dernières quarante-huit heures sur la capitale économique ivoirienne ont laissé des séquelles sur la voie. Certainement que la municipalité d'Abobo va trouver des solutions pour ne pas qu'elle s’inonde en période de pluie.
Wassimagnon
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