Fabrice Sawegnon et l'animatrice Coach Hamon Chic (Ph KOACI) 



C’est une image qui choque inévitablement la consciente collective. «Mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur du monde », pouvait écrire Albert Camus.

En marge d’une émission télé « Allo Caviar », plusieurs fois signalée et critiquée par le public ivoirien, le fondateur de la chaîne de télévision privée « Life TV », Fabrice Sawegnon n’a que faire de l’avis du public.

Même si la haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) a plusieurs fois donné des avertissements à cette chaîne de télévision, le fondateur publicitaire continuera de toujours faire parler de lui et de sa télévision.

Fabrice Sawegnon déversant le contenu d’une bouteille de champagne dans cette bouche grandement ouverte de l’animatrice Coach Hamon Chic.

Voilà le tableau qui a été donné de voir le week-end dernier sur des images virales qui ont été vivement critiquées par le public ivoirien sur Internet.

« Des photos qui gênent, une scène qui rappelle, toute proportion gardée bien évidemment, celle d’une jeune dame de quartier qui aspire à un certain niveau de vie et se revendique d’une autre classe sociale. Fabrice Sawegnon sur une image avec l’animatrice Coach Hamon Chic, ont donné au public ivoirien des pathétiques, immorales, honteuses et dégradantes. », analyse Khritian Kaz.

Selon lui, cette image de la nouvelle société que le pouvoir offre à travers les nouveaux canaux cathodiques de ses prête-noms est à déplorer.

« ll (Sawegnon Ndlr) promet de lui ouvrir les portes du monde de ses rêves, mais il prend bien soin de ne pas lui dévoiler les détails de la contrepartie. L’argent coule bientôt à flots et les paillettes qui vont avec. Se noue alors entre les deux une relation de dépendance où lui, apporte les clients et elle le rétribue en retour. Sauf qu’elle devient accro et ne peut plus se passer de son « bienfaiteur ». Plus elle y gagne, plus elle en demande. Et lui, plus elle en demande, plus il la tient. Elle devient sa chose et son jouet. Elle lui rapporte bien évidemment en contrepartie, mais il peut à tout moment s’en débarrasser et la remplacer par quelqu’une d’autre tellement la liste d'attente des " influenceuses femmes battantes" est dramatiquement longue. », déplore l'analyste Khristiann Kaz Immir, dans son argumentaire

Jean Chrésus, Abidjan