Côte d'Ivoire : Abobo, 300 enfants vaccinés contre la fièvre typhoïde dans le quartier Warrios
Vaccination à Abobo (ph KOACI)
C'est une action sanitaire que les populations du quartier Warrios, situé à Abobo centre, entre le marché municipal et la voie express Abobo-Anyama n'oublieront pas de sitôt. Ce samedi 6 août 2022, plus de 300 enfants dont l'âge varie de 2 à 10 ans ont été vaccinés contre la fièvre typhoïde.
Cette campagne de portée humanitaire a été organisée par Brin d'Espoir Unis (BEI), une ONG qui milite aux côtés des enfants des couches défavorables en Côte d'Ivoire.
Selon la Présidente fondatrice, Touré Massati Epouse Koné, cette campagne a été initiée dans le but d'apporter la santé aux enfants contre « la fièvre typhoïde, qui est l'une des maladies mortelles », dans le pays.
« Dans les quartiers défavorisés, les enfants n'ont pas la notion de la propriété. Etant dans un environ insalubre, ils sont sujets à des maladies. Pour leur éviter de contracter la maladie, nous sommes allés défendre notre projet auprès des hommes et des femmes qui ont bien voulu venir en aide aux enfants. On avait certes le tétanos, mais on s'est dit que la fièvre typhoïde tue plus que le tétanos. Ces personnes ont été promptes et ont décidé d'offrir 300 doses aux enfants », a affirmé Touré Massati Epouse Koné.
L'organisation non gouvernementale ne compte pas s'arrêter à ce stade. Toujours selon la présidente fondatrice, elle ira défendre, dans les prochains jours, son projet auprès des partenaires, leur montrer la nécessité de continuer la vaccination. Mais aussi contacter des maires pour plus de soutien.
« Je lance un appel à l'Etat de Côte d'Ivoire. Il y a des ONG sérieuses qui sont sur le terrain, qui travaillent pour les enfants ; qui ont besoin d'être accompagnées », a-t-elle indiqué, invitant les parents à veiller à la propreté de leurs enfants.
Marraine de cette campagne, Timité Fatim, épouse Dosso, a invité les parents à avoir un regard sur la santé des enfants.
« Il n'y a rien au-dessus de la santé. Les enfants sont les plus vulnérables de la population. Ils sont l'avenir. Si dès le bas âge, ils ne sont pas en bonne santé, notre économie va se fragiliser, quoiqu'on dise, les ressources humaines, c'est la première richesse d'un pays, si on prend soin, on va aller dans la continuité », a-t-elle conclu.
Wassimagnon
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