le défunt étudiant Marcelin Fofana à l'université de Bouaké

Les cours ont été suspendus jusqu'à nouvel ordre à l'université Alassane Ouattara de Bouaké par le bureau exécutif national du Comité des Élèves et Étudiants de Côte d'Ivoire (Ceeci).

Pour cause, l'assassinat dans la nuit du dimanche 31 juillet au lundi 1er août 2022 de Marcelin Fofana, étudiant en licence 2 au département des Sciences Économiques à l'université Alassane Ouattara, a suscité la colère de ses camarades.

En effet, comme confié à KOACI par des sources sur place, l'étudiant Marcelin Fofana, se livrait à des activités annexes pour pouvoir joindre les deux bouts.

Étudiant la journée, les soirs, il se transformait en chauffeur de taxi-moto pour pouvoir avoir quelques moyens pour subvenir à ses besoins de subsistance.

Ainsi, la nuit du drame, le jeune étudiant qui, comme d'habitude prenait à bord de son taxi-moto des clients pour les conduire à leurs destinations, va malheureusement tomber sur des malfrats.

Sans le savoir, il venait de signer son arrêt de mort en embarquant des clients pour le quartier Belleville de Bouaké.

Croyant avoir affaire à des clients ordinaires, Marcelin Fofana fut agressé par à l'arme par ses clients.

Il aurait reçu une balle à la hanche de la part de ces malfrats qui, après leur forfait, ont disparu dans la nature en emportant la moto du jeune étudiant.

Évacué d'urgence au Centre Hospitalier Universitaire de Bouaké, l'étudiant Marcelin Fofana qui y a subi une opération a succombé de ses blessures dans la nuit du mardi 2 au mercredi 3 août 2022, apprend-on de ses proches.

Le décès de l'étudiant en licence 2 au département des sciences économiques de l'université Alassane Ouattara de Bouaké a poussé ses camarades à suspendre les cours.

Ils réclament justice face à une situation d'insécurité qui selon eux, devient préoccupante dans la capitale de la région du Gbèkê.

Pour rappel, il y a quelques mois, l'assassinat de l'étudiante Amoin Marie -Josée Hermine Kouakou de l'université Alassane Ouattara, avait défrayé la chronique à Bouaké.

Jean Chresus, Abidjan