Maurice Kamto président du Mrc (Ph)

Au Cameroun, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc, parti d’opposition non représenté au parlement ni dans les conseils municipaux), est en pleine implosion à l'ouest du pays.

 Les dissensions qui sont nées au sein du Mrc depuis plusieurs mois ont pris de l'ampleur à l'occasion des élections internes du parti.

Différentes factions s’affrontent et s'opposent non seulement sur la longévité de Kamto à la tête du parti, mais aussi à sa gouvernance.

 Quelques militants déçus lors des élections reprochent au président du parti, Maurice Kamto, de vouloir imposer ses hommes à tous les postes clés de la formation politique qu'il dirige depuis 2012.

Du coup, ces derniers jours, la discorde est montée d’un cran.

L'administration complice ?

 Les cadres du Mrc reprochent au sous-préfet de l'arrondissement de Bafoussam 1er, d'avoir autorisé la conférence de presse du collectif des candidats déchus pour les élections internes du Mrc dans la région de l'Ouest.

Et, d'encourager une campagne de déstabilisation du parti.

"Cette campagne est mise en œuvre avec la complicité de certaines autorités politiques avec qui ce collectif se concerte pour fragiliser notre formation politique. Suite aux nombreuses manœuvres de tripatouillage, de falsification des cartes de membres et de fausses déclarations de l'ancienneté dans le parti", explique Me André Marie Tessa le secrétaire régional Mrc à l'ouest du pays.

Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun

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