Profitant de la rencontre semestrielle avec les Directeurs des Ressources Humaines (DRH), Madame le Ministre de la Fonction Publique est revenue sur le cas des fraudeurs épinglés lors des concours administrative session 2021.

Anne Ouloto a souligné que, les réformes initiées comme avec le tryptique célérité, transparence, équité, contribuent progressivement à rétablir la confiance et la sérénité avec nos concitoyens, et à donner plus de crédit aux résultats des concours.

Parallèlement à ces reformes, dans le cadre de la lutte contre la corruption, et en raison des constats, dénonciations, chantages et plaintes diverses, plusieurs enquêtes ont discrètement été ouvertes à son initiative, en liaison avec la gendarmerie nationale, avant de mentionner des cas dont les enquêtes sont toujours en cours.

“En septembre 2021, à identifier des pratiques néfastes internes qui font, fort heureusement désormais, parti du passé, grâce aux enquêtes autour des activités de collecteurs de fonds interceptés, et de candidats vulnérables ; En mars 2022, à procéder au licenciement d’un agent du cabinet pour extorsion de fonds, en complicité avec une personne extérieure, à l’effet de tenter de faire passer frauduleusement des listes et faire admettre des candidats. Ces pratiques ne peuvent plus prospérer ! Il n’a pu trouver de porte d’entrer et est actuellement poursuivi par les autorités compétentes dans le cadre d’une enquête ; En juin 2022, à faire arrêter un homme, dont je tairai le statut pour nécessité d’enquête, qui lui aussi, dans son activisme n’a pas réussi à avoir des complicités internes au ministère de la Fonction Publique. Dans ce cas, chers collaborateurs, nos cercles d’amis et familiaux n’échappent pas à l’acharnement de ces personnes et deviennent, malheureusement, des cibles et des victimes de ces vendeurs de concours. Et croyez-moi, c’est très très affligeant !”, a révélé Anne Ouloto.

Elle a précisé que  aucun candidat identifié sur ces différentes listes interceptées n’a été déclaré admis ; 

Ce qui expliquerait par conséquent les dénonciations, chantages et autres tentatives d’intimidations, à l’issue de la publication des résultats aux candidats. 

Aussi, les candidats malheureux et leurs familles qui ont payés, dans l’espoir d’une admission frauduleuse, n’ont-ils que leurs yeux pour pleurer.

“ Ils se rendent alors bien compte de leur turpitude et tentent vainement de recouvrer leur argent, à tort ou à raison, et ne peuvent même pas, en toute quiétude, saisir les autorités compétentes. Ces enquêtes sont toujours en cours. Il appartient désormais à la justice de libérer ou de condamner selon ses résultats.”, a indiqué , Madame le Ministre de la Fonction Publique.

Donatien Kautcha, Abidjan