Côte d'Ivoire : Affaire lotissement Blanchon Bingerville, les acquéreurs suspendent définitivement le sit-in
Le sit-in prévu se tenir du 18 au 20 juillet 2022, et qui avaient été suspendu pour 72 heures au motif d’une garantie de signature effective de l'accord tripartite Collectif-MCLU-AGEF , a été définitivement suspendu par les acquéreurs du lotissement Blanchon de Bingerville. Du moins, c’est ce qu’apprend KOACI, ce jour, d’un communiqué produit par le collectif des acquéreurs.
« Le Collectif des Acquéreurs de Bingerville-Blanchon informe l'opinion publique nationale de la levée de son mot d'ordre de sit-in à compter du 25 juillet 2022. Cette décision fait suite à la rencontre tripartite du 14 juillet 2022 qui s'est tenue entre le Collectif des Acquéreurs, l'Agence de Gestion Foncière (AGEF) et le Ministère de la Construction, du Logement et de l'Urbanisme (MCLU) ainsi que des engagements qui en découlent. », peut-on lire dans ledit communiqué.
Pour le collectif, cette levée du mot d'ordre de sit-in vise à permettre à l'AGEF et au Ministère de la Construction, du Logement et de l'Urbanisme de travailler en toute quiétude afin de leur permettre de respecter les différentes promesses faites aux souscripteurs au cours de ladite rencontre.
La promesse faite par le ministère aux acquéreurs, dont on sait peinent à trouver une solution à leur problème depuis 2016, est de permettre à ces derniers de rentrer effectivement en possession de leurs terrains le 31 décembre 2022. Même si certains peuvent trouver cela un peu utopique pour le gouvernement de régler en cinq mois un problème qu’il n’a pu en huit ans, il faut tout de même pouvoir garder espoir jusqu’au délai convenu.
TK Émile, Bouaké
tkemile@koaci.com
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Problème réglé donc. En tant qu'observateur, il faut saluer cette capacité et volonté quasi-permanente du gouvernement à toujours vouloir régler les problèmes multiformes et innombrables dans la société par les discussions et les compromis. En effet, si c'était avec le régime ivoiro-nazi des microbes de illettré polygame gbagba les escadrons de la mort auraient terrorisé, voire crucifié, ces citoyens. Merci au gouvernement d'écouter le peuple. On avance... Ou bien ?
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