Togo : Consignes aux populations de Kpendjal après des attaques
Des Forces de défenses et de sécurité (ph)
Les habitants dans la préfecture de Kpendjal au nord du Togo sont exhortés à ne pas fuir leurs localités pour cause des attaques meurtrières qui se multiplient.
Pour l’appel à retrouver et à rester à Kpendjal, le maire de commune de Kpendjal 1, Arzoume Sambiani, a dans un communiqué rendu public le 18 juillet 2022 prié les populations a « ne pas céder à la panique et à retourner dans leur village pour vaquer à leurs occupations ».
Dans cette perspective, le maire Sambiani a exhorté les populations « d'éviter les déplacements nocturnes non essentiels et à placer leur confiance dans les Forces de défenses et de sécurité ».
Des raisons du motif ayant suscité l’exhortation de l’autorité locale de Kpendjal 1, il est révélé dans le communiqué que « suite aux attaques terroristes du 14 au 15 juillet 2022 dans notre Commune, des populations quittent massivement leur village pour se réfugier dans les centres urbains les plus proches ».
Nous apprenons par ailleurs auprès de nos confrères de Nzaranews que les résidents des cantons de Borgou et de Ogaro, ainsi que des villages environnants de Yiegou, Djantchogou et Sanloaga désertent leurs localités depuis quelques jours, se fondant sur diverses sources selon lesquelles les terroristes passeront de nouveau à l’attaque dans les prochains jours.
Après les attaques survenues dans la nuit du 14 au juillet dernier faisant des morts a Kpendjal, une patrouille des Forces de défense et de sécurité serait tombée dans la nuit du 18 au 19 juillet 2022 dans une embuscade tendue par des personnes non encore identifiées.
Publication de photos attentatoires interdite
Ajoutons que sur le plan national et face à la publication des photos attentatoires à la dignité des personnes tombées dans les attaques ignobles, le gouvernement togolais a rappelé que cet acte est puni par le code pénal togolais en ses articles 355 et 356.
Eu égard au rappel de cette disposition, le gouvernement a expliqué que le contexte actuel impose une solidarité nationale renforcée, une grande compassion à l’égard des victimes et une conduite sociale responsable. La violation de cette disposition expose les fauteurs a une peine d’emprisonnement d’un a cinq ans et d’une amende d’un million à cinq millions de Franc CFA, ou de l’une de ces deux peines.
Mensah,
Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria
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