L'inhumation du chef sortant du village Abatta dans la commune de Bingerville, Abito Aké André a eu lieu samedi dernier. Malheureusement, les obsèques de ce dernier se sont déroulés dans la violence comme rapporté à KOACI par des témoins sur place.

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Selon les informations en notre possession, le successeur légal du défunt chef sortant, l'honorable ABITO Gaoua Abra Joseph et sa chefferie, parents du défunt et invités, auraient été agressés par des individus armés de gourdins et de machettes.

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«La levée de corps était prévue à 7 heures. Finalement, c'est à 8h55 que le corps de l'ancien chef a été libéré par les agents de la morgue sur ordre du député maire de Bingerville qui l'a remis aux partisans de Djomo qui était sous la bâche. Cela n'a pas empêché la chefferie de Abito Joseph et la famille de rentrer à Abatta pour attendre le corps à l'église. En route pour le cimetière après la messe de requiem, le dispositif de sécurité composé de gendarmes et de gardes de corps privés de l'actuel chef du village a été attaqué par des individus armés de machettes et de gourdins. Cette situation n'a pas empêché le cortège du chef Abito Joseph d'avancer jusqu'au cimetière où l'enterrement de l'ancien chef du village Abito André a effectivement eu lieu. Au retour, des individus étaient déployés, toujours armés en renfort à ceux qui avaient attaqué quelques minutes plus tôt, la famille, la chefferie de Abito et les invités venus leur apporter assistance. La garde rapprochée de Abito et la gendarmerie a aussitôt fait évacuer les membres de la chefferie, les partisans de Abito ainsi que les invités. Ces jeunes excités ont détruit des installations et versé la nourriture destinée aux invités. Dans le cafouillage, des agents des forces de l'ordre ont interpellé certains membres de la garde rapprochée du chef du village qu'ils ont présenté comme des agresseurs », a expliqué, notre source.

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Selon d'autres informations en notre possession, à cause de cette tension, des populations du village sont restées terrées dans leur maison de peur de se faire agresser.

Wassimagnon