Côte d'Ivoire : Un général accusé de « torture » par son épouse, Ange Kessi : « Il a été demandé aux enquêteurs d'arrêter le mis en cause au cas où les faits sont établis »
Dame Fatou Sidibé en question (Ph)
Une affaire défraie la chronique ces dernières heures sur la toile. Il s’agit d’une femme qui porte une accusation gravissime avec dit-on vidéos et images à l’appui contre son époux qui serait un général de la Police Nationale.
À en croire, elle serait victime de torture de la part de ce dernier ainsi que ses enfants. Voici un pan de son récit qui provoque la colère des internautes.
« Sauvez-moi et mes enfants. Je suis marié à un général de police qui se dit d’être au-dessus de la loi. Cela fait 3 ans que mes enfants de 14 ans, 12 ans ,11 ans et 7 ans souffrent énormément. Ils sont battus constamment avec la matraque par leur père pour un oui ou un non (...) J’ai essayé plusieurs fois de lui parler, mais il m’écoute pas et me dit que je ne peux rien contre lui , qu’il est un Général et moi une pauvre commerçante, qui m’écoutera (...) J’ai tenté de me suicider en buvant de l’eau de javel pour ne plus voir mes enfants souffrir devant moi (...) Quand je suis rentré de l’hopital, il m’a battu copieusement, j’avais des traces sur tout le corps, et pendant que je pleurais , il me faisait l’amour (...) Je suis arrivé à un stade où c’est une question de vie ou de mort (...) Aidez-nous, je vous en prie », signé Fatou Sidibé
Le commissaire du Gouvernement, le Contre-Amiral, Ange Kessi a réagi ce vendredi face à cette affaire, si elle est avérée qui n’honore pas la hiérarchie des forces de l’ordre de Côte d’Ivoire.
« Vous avez été nombreux à nous identifier sous le post de Dame Fatou SIDIBE. Nous avons vu les vidéos et les images qui circulent sur les réseaux sociaux. Nous avons déjà été saisis par la plaignante victime, il y’a une semaine de cela. Le dossier est en cours, le 1er substitut du commissaire du gouvernement a été instruit d’ouvrir une enquête pour maltraitance d’enfant, coups et blessures. Le dossier a été confié à l'inspection générale de la police nationale qui devra communiquer au commissaire du gouvernement les résultats de l'enquête au plus tard dans 2 semaines. Il a été demandé aux enquêteurs d’arrêter et déférer le mis en cause à notre parquet au cas où les faits sont établis. », a indiqué le Procureur Militaire.
Donatien Kautcha, Abidjan
Infos à la une
Communiqués
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire