Maroc: Drame de Melilla, une enquête marocaine évoque la mort «par asphyxie» d'au moins 23 émigrants
Au moins 23 personnes sont mortes en juin en tentant d’escalader la clôture barbelée marquant la frontière entre le Maroc et l’Espagne.
Des enquêtes ont été ouvertes afin d’établir les causes exactes de ces décès.
D'après le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), un organisme officiel marocain, les migrants africains ayant trouvé la mort fin juin lors de la tentative d'entrée de force dans l'enclave espagnole de Melilla ont péri par asphyxie mécanique.
"Munis de bâtons et de pierres, les migrants, en majorité des Soudanais et venus en grand nombre, se sont séparés en deux groupes: le premier a pris d'assaut un poste frontière fermé depuis 2018 et le deuxième a escaladé les murs surmontés de barbelés avoisinants", selon le CNDH.
L' organisme explique que c'est est au niveau de la zone tampon , équipée de tourniquets manuels permettant le passage d'une seule personne à la fois du poste-frontière entre le territoire marocain et l'enclave espagnole que le drame a eu lieu.
"Un nombre important de migrants se sont retrouvés entassés dans cette zone étroite, ce qui a engendré des bousculades entraînant la suffocation des migrants", a ajouté le Conseil.
Quant à l'utilisation excessive de la force par les agents frontaliers, le CNDH a assuré que la répression marocaine faisait suite "au danger du nombre important de migrants armés de bâtons et pierres.
Ce drame est le plus meurtrier jamais survenu lors des nombreuses tentatives de migrants subsahariens de pénétrer à Melilla et dans l'enclave espagnole voisine de Ceuta.
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