Kemi Badenoch (ph)

L'ancienne ministre britannique de l'Égalité des chances, Mme Kemi Badenoch, s’est lancée dans la course le samedi dernier au poste de Premier Ministre au Royaume-Uni.

Badenoch est née à Wimbledon à Londres de parents originaire du Nigeria. Elle entend succéder au Premier ministre britannique sortant Boris Johnson. La semaine dernière, elle a quitté le gouvernement pour aider à forcer la démission de Johnson.

L’anglo-nigériane se présente à la direction du Parti Conservateur au pouvoir pour la primature. Un calendrier est attendu pour l’élection. Le ou la vainqueur(e) sera annoncé (e) lors de la convention annuelle du parti.

Candidature et convictions

En annonçant sa candidature pour le poste de Premier ministre au Royaume-Uni dans le journal The Times, Badenoch, 42 ans, députée de Saffron Walden, a appelé au changement en affirmant que le public britannique est « épuisé par les banalités et la rhétorique vide. Aimer notre pays, notre peuple ou notre parti ne suffit pas ».

Elle a soutenu que « Ce qui manque, c'est une compréhension intellectuelle de ce qui est nécessaire pour diriger le pays à une époque de polarisation accrue, de protectionnisme et de populisme amplifié par les médias sociaux ». Ces premières déclarations ont retenu l’attention de nombreux conservateurs qui s’alignent sur sa position.

Et comme premiers mots, Badenoch a motivé sa candidature en ces termes « Je me présente à cette élection parce que je veux dire la vérité… C'est la vérité qui nous rendra libres ». La députée de Saffron Walden a déclaré être favorable à une baisse des impôts « pour stimuler la croissance et la productivité, et accompagnée d'une discipline stricte en matière de dépenses ».

Badenoch est en course pour la primature au Royaume-Uni aux côtés d’autres candidats dans le Parti Conservateur comme Rishi Sunak, ancien chancelier, Sajid Javid, ancien secrétaire à la Santé ; Ben Wallace, secrétaire à la Défense et Jeremy Hunt, ancien ministre des Affaires étrangères.

Les candidats ont publié des vidéos de campagne sur les réseaux sociaux pour présenter leurs arguments au public. Sous le gouvernement parlementaire britannique, le prochain chef de parti Conservateur deviendra automatiquement Premier ministre sans avoir besoin d'élections générales.

Mensah,   

Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria

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