Bouaké Fofana ce jeudi à Abidjan (ph KOACI)

L'opération de déguerpissement des zones à risques du district d'Abidjan a officiellement débuté le mardi 7 juin 2022. Elle est rentrée dans sa phase effective. Les maisons situées au bord des ravins à Cloetcha dans la commune d'Abobo ont été démolies par la pelleteuse mobilisée par les services du ministère de l'Hydraulique, de l'Assainissement et de la Salubrité.

L'opération « pour sauver ma vie, je quitte les zones à risques » qui a démarré le mardi 7 juin intervient après une longue période de sensibilisation de proximité menée par le ministère de l'Hydraulique, de l'Assainissement et de la Salubrité avec à sa tête, le ministre Bouaké Fofana.

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« Je l'ai dit à maintes reprises, c'est vraiment une opération de sauvegarde des vies. Chaque saison des pluies rime avec des pertes en vie humaines avec des maisons qui sont au bord des ravins. Quand il y a une grosse pluie, les maisons glissent avec les habitants. Au cours des trois, quatre dernières saisons des pluies, on a toujours déploré des morts par dizaines. Et 95%, c'est dans les quartiers qu'on a appelés les zones à risques. Quand on vient, on voit bien le risque. Et le souci du gouvernement, c'est cela (préserver les vies, ndlr) », a précisé, le ministre Bouaké Fofana.

Cette opération a été initiée par les autorités ivoiriennes pour sauvegarder des vies et préserver la dignité humaine. Bouaké Fofana a mis à l'abri les personnes concernées immédiatement par le danger qui ne savaient pas où aller. À ce jour, 6 familles, soit 62 personnes ont été logées dans des hôtels pour certains et pour d'autres dans des familles d'accueil.

« C'est une question de responsabilité du gouvernement. Tout est discutable après. Comme je l'ai dit, ceux qui ne savaient pas où aller, on les a mis dans des hôtels en attendant, le temps qu'on voit ce qu'on peut faire pour les aider. On ne peut pas les laisser dans cette situation. », a rassuré Bouaké Fofana à propos de l'assistance aux personnes déguerpies.

Les opérations de déguerpissement de 54 sites à risques répertoriés dans les communes d'Adjamé, Attécoubé, Anyama, Abobo, Bingerville, Cocody, Port-Bouët et Yopougon vont se dérouler sur 6 mois. Cependant, les populations dont les maisons sont dans le périmètre de danger immédiat sont invitées à partir sans délais. Le ministre a annoncé qu'un périmètre de 30 mètres a été défini autour des zones à risque et promet aux populations impactées que le Gouvernement leur trouvera des solutions provisoires.

Wassimagnon