Ahmadou Bakayoko aux côtés du Ministre Moussa Sanogo (Ph KOACI)

Le directeur général du Groupe CIE-SODECI, Ahmadou Bakayoko a pris part hier jeudi 2 juin 2022 à un panel aux côtés du ministre du Budget et du Portefeuille de l'État Moussa Sanogo et d’autres personnalités, le DG du groupe CIE-SODECI a développé le thème lié « aux grands chantiers de la reprise économique ivoirienne ».

Au cours des échanges, Ahmadou Bakayoko a fait savoir que Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) ne badine pas avec le respect de sa charte d’éthique qui est signée par tous les agents qui rejoignent cette entreprise. Interrogé sur ce qui est mis en œuvre dans son entreprise pour éviter les déperditions en termes de flux financier, Ahmadou Bakayoko a fait savoir que le fondateur manager, Marcel Zadi, a posé des bases solides des valeurs du groupe qu’il dirige.

Il a signifié que tous les collaborateurs qui rejoignent le groupe sont soumis à la signature d’une charte de l’éthique.

« Vous avez aujourd’hui, une charte éthique qui est signée par tous les collaborateurs qui rejoignent l’entreprise. Et dans cette charte éthique, on a un certain nombre de règles de valeurs. La première, c’est le respect des lois et règlements. C’est quelque chose qui est signé par le collaborateur au moment où on l’embauche », a-t-il affirmé.

À cet effet, Ahmadou n’a pas manqué de révéler qu’une dizaine d’agents qui ont foulé au pied cette charte ont été purement licenciés du groupe en 2021.

« On a licencié 10 collaborateurs l’année dernière parce qu’on a pu trouver des cas où ils ont été impliqués dans des situations. Cette question des valeurs est essentielle. On ne pourra pas continuer cette trajectoire de croissance sans y mettre l’accent. On apprécie le fait qu’il y ait justement un ministère de la bonne gouvernance », a révélé le DG du Groupe CIE/SODECI avant de prévenir que le « carton rouge » est administré à tout agent qui a un comportement.

À ce jour, le directeur général Ahmadou Bakayoko peut se vanter est l’une des premières entités à être certifiée ISO 37 000 anticorruption en Côte d’Ivoire Côte d’Ivoire et très probablement de la sous-région.

« On est en train de chercher si d’autres structures l’ont été. C’est pour dire toute l’importance qu’on donne au niveau du management, au niveau de l’institution que représentent nos entreprises, à mettre en place des procédures », a conclu Ahmadou Bakayoko.

Jean Chrésus, Abidjan