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Côte d'Ivoire :  A moins d'une semaine du lancement de l'opération « Pour sauver ma vie, je quitte les zones à risque », des populations refusent de quitter des endroits identifiés
 

Côte d'Ivoire : A moins d'une semaine du lancement de l'opération « Pour sauver ma vie, je quitte les zones à risque », des populations refusent de quitter des endroits identifiés

 
 
 
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© Koaci.com - mardi 31 mai 2022 - 22:27

Vues des sites à déguerpir


En attendant le lancement de l'opération «Pour sauver ma vie, je quitte les zones à risque », prévu le 5 juin 2022, Bouaké Fofana, ministre de l'Hydraulique, de l'assainissement et de la salubrité et plusieurs journalistes étaient sur le terrain cet après-midi pour découvrir la dangerosité de certaines zones a risque.


Accompagné de ses partenaires, l'Office national de protection civile, le Groupement des sapeurs-pompiers, BNETD, l'Office national de l'assainissement et du drainage, le périple du ministre Bouaké Fofana a commencé à Abobo, il s'est rendu successivement dans le quartier « Désert » à Abobo Plaque 2, et à Kennedy Cloetcha et aux Lauriers 9.


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A Abobo, ce sont des populations qui vivent à proximité des escarpements du ravin. Une dame interrogée à Cloetcha a affirmé que quatre ans en arrière sa fillette de 9 ans a été emportée par les eaux de ruissellement. Faute de moyens elle est encore sur le site.


A moins d'une semaine du lancement de l'opération, le constat est que des populations sont toujours sur ces sites à risque et ne sont pas prêtes à partir.


Après Abobo, le ministre Bouaké Fofana et ses invités du jour, les journalistes et hommes de médias ont mis le cap sur la commune de Cocody, Après un long détour, l'autobus qui avait à son bord le ministre et la presse a rallié les Lauriers 9, dans la zone de Faya.


C'est un décor d'une cité déjà inondée qui s'est offert au ministre et à ses hôtes du jour. Un bassin d'orage sans exutoire est la source d'inquiétude des riverains. Les techniciens expliquent que le facteur humain à savoir le remblayage du site et la construction de bâtis, empêchent le drainage des eaux pluviales.


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Le ministre Bouaké Fofana a recommandé aux occupants des logis de ladite cité de bien vouloir évacuer les lieux au regard des pluies abondantes annoncées par la Sodexam et les a rassuré que des études techniques seront menées en vue de trouver une solution durable et viable pour les populations. 


«Nous sommes venus visiter ce que nous appelons une zone à risque pour mettre une image sur la réalité dont on parle. Des gens pensent que c'est la théorie, non c'est de la réalité. Ce qu'on a vu à Abobo, s'il y a une grosse pluie aujourd'hui, rien ne nous dit que ces maisons seront encore là.


Malheureusement cela va se traduire par des pertes en vie humaine. Ici les habitants reconnaissent tous que quand il pleut, leur maison sont inondées. L'opération c'est d’amener nos compatriotes qui habitent dans ces zones à prendre conscience du danger auquel ils sont exposés. Peut être que, eux vivant là tous les jours ne perçoivent plus le danger. Nous qui arrivons d'ailleurs qui regardons cela percevons le danger.


Nous voulons leur dire que la priorité c'est de sauver des vies. Ce que j'ai dit à Abobo, s'il pleut, sortez de chez vous, prenez vos familles allez d'abord vous abriter dans la première mosquée ou la première église où vous pouvez rester en sécurité pendant la pluie », a expliqué, le ministre de l'Hydraulique, de l'assainissement et de la salubrité au terme de cette visite de sites à risque.


Au terme de ce parcours, nous constatons enfin que l'opération de libération des sites critiques ou à risque est bien fondée. Malheureusement en dépit des sensibilisations, des personnes installées sur ces sites font de la résistance.


Il faut rappelé que ce sont 4000 ménages qui sont concernés par cette opération, soit 25 mille personnes pour un total de 55 zones bien identifiées.


Le ministre Bouaké Fofana a révélé vendredi dernier au cours d'une rencontre avec la presse que cette opération va coûter 2,5 milliards de FCFA sans les travaux d'aménagement et les indemnisations des personnes qui seront déguerpies.


 

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Enfin, les 55 sites dangereux identifiés dans plusieurs communes du district d'Abidjan sont entre autres, Adjamé (Bracodi au niveau du pont piéton), Attecoubé (Agban-Attié, Mossikro), Anyama (PMFA village, Abbeh-Broukoi), Abobo (Cloetcha 1 et 2, Abobo désert, Banco, Avocatier dépôt 9), Cocody (Akouedo, Jacques Prévert, Laurier 9 et 15), Port-Bouët (Tobiato et sous quartiers sur 2,5 Km, Benogosso (Gonzagville)), Yopougon (Camp militaire, Banco, Bouguinisso (sortie de Yopougon en allant à Songon) et Bingerville (Gbagba, pont dougou, carrefour CME) etc.




Wassimagnon 



 
 
  Par Koaci
 
 
 
 
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