Cameroun : Vague de réactions des politiques face au scandale de corruption qui éclabousse des responsables de l'administration
Akere Muna
La multinationale Glencore avoue avoir versé des pots-de-vin de l'ordre de 7 milliards FCFA à des hauts fonctionnaires Camerounais, pour obtenir des contrats et éviter des audits publics.
La classe politique réagit et demande des sanctions.
Glencore est accusée d'avoir versé des pots-de-vin pour obtenir des contrats pétroliers au Cameroun et dans plusieurs autres pays africains.
Cette multinationale aurait donc profité de ce système de corruption pour avoir un accès préférentiel sur le marché du pétrole et manipuler les prix sur les marchés internationaux.
La multinationale a plaidé coupable et s'est même engagée à payer des amendes records de l'ordre de 1000 milliards FCFA.
Ces aveux suscitent une vague d'indignation et des réactions de l'opposition Camerounaise.
L'ancien bâtonnier Akere Muna fait savoir que de fonctionnaires Camerounais ont perçu plus de 7 milliards FCFA.
Il invite la Conac, institution chargée de lutter contre la corruption, à ouvrir une enquête sur ce scandale de corruption qui secoue deux des plus grandes entreprises publiques du Cameroun, à savoir la SNH et la Sonara.
Maurice Kamto, le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), exige pour sa part une enquête judiciaire et un audit général et indépendant.
Cabral Libii le président du Pcrn, Joshua Osih et Jean-Michel Nintcheu du SDF demandent des sanctions.
La classe politique fustige aussi le silence du gouvernement camerounais.
Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Camerou
-Joindre la rédaction camerounaise de Koaci au 237 691154277-ou cameroun@koaci.com
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