Côte d'Ivoire : Mise en oeuvre des réformes communautaires, le pays classé 3ème après le Burkina Faso et le Bénin
Depuis hier des journalistes et communicants sont formés à Grand-Bassam «aux faits, concepts et enjeux de l'intégration économique régionale en Afrique de l'ouest ». Cette formation est organisée par le ministère de l'Economie et des finances à travers la Direction générale de l'Economie avec l'appui financier du PAGDS.
La deuxième journée de la formation a été marquée par des exposés sur les programmes d'investissements des organisations sous-régionales dans les Etats membres, l'harmonisation des textes dans l'espace communautaire, un instrument et sur la présentation du PAGDS.
Kouakou Yao Éric, sous-directeur chargé du suivi des projets et programmes communautaires à la Direction des Affaires économiques régionales se prononçant sur «les programmes d'investissements des organisations sous-régionales dans les Etats membres », a dressé le bilan de la mise en œuvre des réformes communautaires.
L'on retient de son exposé que la Côte d'Ivoire vient en troisième position dans la mise en œuvre des réformes avec 49% de taux de réalisation après le Burkina Faso 51% et le Bénin 57%.
Selon le formateur, cette situation est due à la lourdeur administrative et aux problèmes techniques. Kouakou Yao Eric a confié aux participants qu'il y a une très forte corrélation entre les projets du PND et les projets communautaires.
Konan Oi Kouadio Rémi s'est prononcé sur le thème : «Harmonisation des textes dans l'espace communautaire, un instrument ». Il a affirmé que l'harmonisation des textes ou réformes dans l'espace communautaire constitue un pan majeur du processus d'intégration initié par les États.
« En effet, elle jette, les prémices de toute volonté d'intégration, à savoir la libre circulation des personnes et des biens. Elle participe à la convergence et à la stabilité des économies entraînant une croissance économique et le renforcement de la solidarité », a-t-il expliqué.
Konan Oi Konan Remi a conclu que le processus d'intégration ne pourrait aboutir sans l'apport des journalistes qui sont le vecteur de communication.
La présentation du PAGDS a été faite par la coordinatrice Yao Madeleine. Elle a indiqué que c'est un bon instrument qui permet d’obtenir l'efficacité de la dépense, d'atteindre les résultats escomptés du projet, de valoriser le système national conformément à la déclaration de Paris sur l'efficacité de l'aide publique au développement et de renforcer les capacités des structures nationales.
Selon la coordinatrice, vu les contraintes de performance liées aux projets qui imposent notamment la célérité, les décaissements endossés à des résultats contenus dans des délais précis, des adaptations nécessaires ont été faites.
«Nonobstant les règles classiques, le projet doit être contextualisé dans certains domaines. L'engagement du gouvernement dans l'allégement des procédures et l'implication des TTL ont permis au projet d'atteindre jusque là des résultats significatifs », a ajouté, Yao Madeleine.
En guise de conclusion, elle a annoncé que le pilotage rigoureux du secrétariat technique est un atout significatif dans l'atteinte des résultats du PAHDS.
Il faut noter que cet instrument de la Banque mondiale qui exécute les programmes et projets en Côte d'Ivoire, avec un impact direct sur les populations comprend 28 projets actifs pour un montant global de 3900 milliards de FCFA.
Wassimagnon
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