Nous apprenons que, depuis l’année dernière, certains chauffeurs de wôrô wôrô de la ligne de Gonzagueville dans la commune de Port Bouët s’adonnent à des augmentations fantaisistes du coût du transport.

Des plaintes des usagers ressurgissent via plusieurs canaux de communication pour dénoncer ces augmentations.

Indexée, la Mairie de Port-Bouët précise qu’elle n’est mêlée ni de près ni de loin à la tarification du prix du transport, car selon, les services du Maire Emmou Sylvestre, cela relève des propriétaires de taxis et non des chauffeurs.

Ils disent avoir d’ailleurs interrogé le Syndicat des Propriétaires de Taxis Communaux qui soutiendraient n’avoir jamais autorisé une quelconque hausse du coût du transport.

Cela sous-entend que cette hausse a été faite par les chauffeurs au détriment de leurs employeurs. Ce qui crée d’énormes désagréments aux populations.

Pour rappel, les taxes de transport sont fixées selon l’annexe fiscale établie par l’état de Côte d’ Ivoire.

Et cette annexe fiscale, version 2022, fixe la taxe sur les wôrô wôrô à 20 000 F par trimestre soit 80 000 F l’année pour une commune qui a plus de 200 000 habitants.

Ajouté à cela, la carte de stationnement qui est de 44 000 F, cela fixe à 124 000 F / an le montant à verser.

Cependant, soucieux des difficultés rencontrées par les acteurs du transport, la Mairie de Port Bouët a  décidé de fixer la taxe à 64 000 F par an au lieu de 124 000F comme recommandé; soit l’équivalent d’un seul trimestre sur les 4 prévus qui est de 20 000 F plus la carte de stationnement qui est de 24 000 F plus le macaron qui est de 10 000 F et l’autorisation d’exercer 10 000 F. Qu’est ce qui justifie donc alors ces augmentations? 

Donatien Kautcha , Abidjan