Côte d'Ivoire : Palabre Rhdp à Diabo, Assahoré à sa détractrice: « Oui, je suis au restaurant et je veux apporter à manger à mes parents...»
L'honorable Assahoré lors de son allocution (ph KOACI)
Ce que l'on pourrait appeler désormais "l'affaire de l'engin brûlé" à Diabo, continue de susciter des réactions. Ce dimanche 15 mai 2022 au foyer polyvalent Nanan Amani Doha des jeunes de Diabo, une réunion des cadres Gblo, réunissant militants de parti politique de tout bord (RHDP et PDCI), a eu lieu avec la participation en grand nombre des habitants des différents quartiers et villages de la commune de Diabo et la sous-préfecture de Languibonou.
Ouvrant le bal des allocutions, le maire de la commune a situé le contexte de cette rencontre, faisant un bref rappel sur l'acte de sabotage perpétré sur l'un des engins commis au bitumage de la voirie de Diabo. « Nous avons assisté à une mise en scène de par une de vos sœurs (Rébecca Yao Ndlr) en mal de situation, qui a fait une sortie de route mettant à mal toute une population Gblo dans toute sa composante (...) Il est bon de savoir que l'honorable Assahoré Konan Jacques, au-delà de nos divergences politiques, optons pour le développement de la localité Gblo (...) Tout ce qui a été dit sur les réseaux sociaux n'est que mensonge et intoxication. Malgré ce que raconte les aventuriers politiques, le peuple Gblo est reconnaissant aux actions du président Alassane Ouattara effectuées ici et cela, je le précise, malgré nos divergences politiques car le développement n'a pas besoin de coloration politique...» a précisé le maire Koumoin René.
Pour sa part, le député de Diabo-Languibonou s'est dit peiné lorsque des gens lui reprochent sa proximité avec le maire Koumoin. « Vous êtes en dehors de la politique, mon frère. On est Gblo et puis vous faites un bon travail. Parce que je suis RHDP et vous PDCI, je ne dois pas vous parler. Je ne dois pas manger chez vous. Si c'est ça la politique, je ne fais pas aussi. Parce que je ne peux pas abandonner Koumoin René... » a fait savoir le natif de Boukébo, une bourgade de la sous-préfecture de Diabo en plein essor, appelée affectueusement Petit Paris. Par cette déclaration, celui-là même qui est à la tête du trésor ivoirien, semble clouer le bec à ses détracteurs qui font mains et pieds, tentant de faire croire à la haute direction du RHDP, que le seul élu sous la bannière RHDP dans une sous-préfecture de Bouaké, était toujours rattaché à son ancien parti, le PDCI.
« Nous avions tous condamné cet acte odieux, ce brigandage, cet acte de délinquance. Aujourd'hui, quand quelque chose se passe dans le Gblo, même si c'est un pneu qui éclate sur la route, cela devient un sujet national. Donc un bandit est allé incendier une des machines en panne sur la route qui conduit chez mon grand frère Yeboué Lazare. Il n'en fallait pas plus pour que des gens en mal de publicité (Rébecca Yao Ndlr), des gens qui veulent exister, des gens qui souhaitent qu'on les voit, indexe le peuple Gblo pour dire que le Gblo n'est pas reconnaissant de toutes les bonnes œuvres réalisées par le président Alassane Ouattara (...) On désire profiter de ça pour dire que le peuple Gblo est contre Alassane Ouattara. Je m'insurge contre ça (...) Depuis 1960, c'est la première fois que le peuple Gblo donne son suffrage à un autre parti politique que le PDCI. Il faudrait que ceux qui ont la courte mémoire le notent. Ceux qui racontent leur vie, il faut qu'ils revisitent l'histoire. », a déploré le député de Diabo-Languibonou, expliquant que le peuple Gblo aspire au développement.
« La politique, c'est pour apporter le bien-être à nos populations. La politique n'a de sens que si elle est source de développement. Moi, je suis au RHDP pour aider le président Alassane Ouattara à concrétiser sa politique sur le terrain. Je ne suis pas dans les débats sur les réseaux sociaux. Je ne suis pas dans les débats théoriques. C'est sur le terrain qu'on doit nous juger. Tous les politiciens qui vont venir vous voir, demandez ce qu’ils vont faire pour votre école, votre centre de santé, votre route et votre bien-être. S'ils n'ont pas de réponses à ces préoccupations, dites-vous que ce sont des plaisantins (...) Oui, je suis au restaurant. Je veux apporter à manger à mes parents par ce que je ne connais pas un seul d'entre vous qui peut accepter d'avoir faim. Oui, je réclame vous aider. Je désirerais qu'on fasse bloc et aujourd'hui, vous êtes là pour démontrer que le Gblo est solidaire. On ne peut pas accepter qu'on nous accuse d'ingratitude. Jamais, le Gblo n'est pas ingrat...» a déclaré le DG du trésor, invitant les siens à appeler désormais Diabo, "La petite Suisse", en raison de son développement impressionnant.
Si les deux premiers intervenants se sont abstenus de la nommer dans leur allocution, ça n'a nullement été le cas de la députée suppléante dame Dorothée Koffi, anciennement au PDCI qui a abandonné ses parents ancrés dans le plus vieux parti politique ivoirien pour une nouvelle aventure au RHDP. « Cette jeune sœur Rébecca Yao m'a cité et j'aimerais que tout le monde entier sache que j'ai été élue avec le député titulaire Jacques Assahoré du RHDP. Aujourd'hui, lui, étant DG du trésor, c'est moi, honorable Koffi Adjoua qui siège à l'Assemblée. J'ai l'impression qu'elle ne sait pas de quoi elle parle parce qu'à l'assemblée, nous avons deux compartiments notamment celle du RHDP et celle de l'opposition. J'ai toujours été dans celle attribuée au RHDP. Je vote au compte du RHDP. Elle a dit encore que je n'ai pas démissionné. C'est pour dire que quand on n'aime pas son chien, on l'accuse de rage sinon que j'ai bel et bien démissionné. Il y a même eu un point de presse en présence de notre président exécutif Bictogo qui en est témoin. J'aimerais aussi dire que lorsque vous n'avez plus de souffle en politique, arrêtez la course. N'accusez pas les autres parce qu'il faut les accuser. J'étais au bureau politique du PDCI et aujourd'hui, je suis au RHDP... » a martelé dame Dorothée Koffi Adjoua, député RHDP qui dit siéger à l'Assemblée Nationale au compte du RHDP.
T.K.Emile, Bouaké
tkemile@koaci.com
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Oui après les bavardages et querelles inutiles ,le désert avance on fait quoi. Nos parents paysans veulent avoir la maîtrise de l'eau pour produire de quoi se prendre en charge avec l'énergie solaire. Les parents veulent avoir des voitures de luxe et des maisons comme les vôtres et voir leurs enfants être des entrepreneurs. Avançons dans la bonne direction, les vrais défis sont ignorés, pauvres africains..
Est ce qu'elle peut se mettre devant Assahoré? Juste pour se faire voir. Il devrait même l'ignorer.
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