Burkina Faso : Un réseau de présumés auteurs d'actes d'avortement et de proxénétisme mis aux arrêts
La Brigade Centrale de Lutte Contre la Cybercriminalité (BCLCC) a mis aux arrêts un réseau de présumés auteurs d'actes d’avortement et de proxénétisme sur les réseaux sociaux.
Il s’agit d’un groupe de deux individus dont l’un est un agent de santé., qui s’étaient spécialisés dans les actes d’avortement et de proxénétisme qui utilisaient principalement les réseaux sociaux pour leurs sales besognes.
Très actif sur les réseaux sociaux, ledit groupe, à travers plusieurs pages Facebook, s’adonnait au proxénétisme ainsi qu’à la promotion de médicaments destinés à l’avortement.
En effet, c’est d’une part à travers les pages dénommées « Interruption volontaire de grossesses non désirées », « Avortement à Ouaga », « Avortement disponible à Ouaga », « Avortement facile à Ouaga », « Avortement à Tampouy », « Au village d’avortement », et « Interruption volontaire de grossesses non désirées » que les présumés auteurs de ce réseau opéraient en faisant des posts sur des médicaments destinés à faire des avortements.
Ainsi, dès qu’une personne intéressée écrit sur l’une des pages, elle est immédiatement redirigée vers un compte WhatsApp afin de poursuivre les échanges sur les éventuelles conditions.
Une fois ces conditions acceptées, un rendez-vous est fixé pour la livraison du produit moyennant une somme allant de 15 000 à 35 000 FCFA en fonction de la durée de la grossesse.
Outre cette pratique, le groupe s’adonnait d’autre part à des actes de proxénétisme via les réseaux sociaux à travers une prétendue agence de rencontre matrimoniale dénommée « Agence de rencontre matrimoniale sérieuse » dont le but selon eux est de mettre en contact des personnes qui sont à la recherche de l’âme sœur moyennant une commission qui varie de 1500 à 5 000 FCFA.
Interpellés puis auditionnés dans les locaux de la BCLCC, les deux membres du réseau, après avoir reconnu les faits, disent avoir créé lesdites pages dans l’optique de permettre aux personnes en difficultés et ne désirant pas garder leur grossesse de pouvoir s’en défaire.
Ils devront être présentés à la justice pour répondre de leurs actes.
Boa, Ouagadougou
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