Buhari lors de la campagne pour son deuxième et dernier mandat

Le Président nigérian Muhammadu Buhari tient à sa parole et ne veut pas se laisser errer par une demande visant à prolonger son mandat au-delà de la limite constitutionnelle.

Buhari respectueux de la Constitution de son pays, a réaffirmé son engagement de transmettre le pouvoir à son successeur le 29 mai 2023. Par cette clarification, le Président nigérian a répondu à la demande qui a été faite par un avocat pour prolonger son mandat de six mois.

La déclaration de Buhari rendue publique par son directeur de communication en chef, Garba Shehu, est une réponse aux récentes remarques faite un avocat, Robert Clarke, pour que Buhari prolonge son mandat.

En réponse à cette sollicitation, la présidence nigériane a déclaré que Buhari, ayant succédé à un Président sortant en 2015, s'est engagé à enraciner les valeurs démocratiques dans tout le pays et à remettre « à son tour, le privilège de servir le peuple nigérian à celui que le peuple choisira par le biais d'élections libres, équitables et crédibles »

Motivation de l’appel et réponse de Buhari

Quoique l’avocat Clarke ait appelé à une prolongation du mandat de Buhari afin qu’il puisse avoir le temps pour s'attaquer à la myriade de problèmes de sorte que les élections puissent se dérouler sans heurts, la présidence a répondu que la sécurité est de retour dans le pays et que les terroristes de Boko Haram ont été contraints à abandonner des pans entiers du territoire.

Et pour tout, la présidence a déclaré que « le respect de la constitution et des droits démocratiques des nigérians reste la meilleure voie pour assurer et maintenir la paix ».

En parallèle à la réaction de Buhari qui a mis les pendules à l’heure, l'Association des écrivains pour les droits de l'homme au Nigéria (HURIWA) a mis en garde Clarke contre la déstabilisation du pays. HURIWA a exhorté les nigérians à s'opposer aux projets souterrains de Buhari visant à prolonger sa présidence en utilisant des substituts qui inonderaient les médias avec des demandes insoutenables et irrationnelles pour un troisième mandat présidentiel.

Mensah,   

Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria

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