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Côte d'Ivoire : Café-Cacao, le Conseil retrace le circuit physique et financier des fèves depuis le bord champ jusqu'à l'exportation
Whatami Vamoussa Coulibaly et Poé Carine ce mardi à Abidjan (ph KOACI)
Des responsables du conseil café-cacao se sont, en marge de la COP15 qui se tient à Abidjan, prononcés sur le projet de traçabilité du cacao et celui du recensement des producteurs de la filière.
Poé Carine, Directrice chargée des délégations régionales et de la commercialisation intérieure a confié à la presse que le projet de traçabilité permettra à la Côte d'Ivoire de retracer le circuit physique et financier du cacao ivoirien depuis le bord champ jusqu'à l'exportation.
Whatami Vamoussa Coulibaly, Directeur chargé des statistiques, de l'Industrialisation et de la prospective, a déclaré que le projet de recensement des producteurs de café-cacao a été initié, il y a deux ans, sur ressources propres du Conseil et a mobilisé 750 agents recensseurs essentiellement choisis parmi des enfants de producteurs''.
Le Directeur a indiqué qu'au terme de cette opération, 993 031 producteurs ont été recensés et l'objectif est de sécuriser le revenu des planteurs à travers une carte professionnelle des producteurs, gage de la durabilité de la filière.
Au terme de cette rencontre du jour, les deux conférenciers ont exhorté la presse à soutenir le pari de la traçabilité.
Wassimagnon
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Juste une interrogation. Je suis fils de l'ancienne boucle du cacao et je continue de chercher les traces laissees par le cacao dans cette boucle si ce n'est que la pauvreté. J'aurais voulu voir les paysans produire du chocolat sinon les dérivées du cacao plus rentables pour eux. La capitale de l'ancienne boucle ne produit que des politiciens de promesses qui se bouffent le nez. J'aurais voulu voir des paysans heureux rouler dans les véhicules de luxe à la place des bureaucrates de la filière. Nous passions des semaines à cabosser le cacao de mon grand père, le seul souvenir laissé, une maison au village via la Sogefiha. Je continue de me poser des questions, le bonheur du paysan viendra quand, les méthodes de cultures n'ont pas évoluées. Même la banane plantain fait défaut au mois de mai chez nous zone de grandes productions faute de maîtrise de l'eau. A quand la mise à disposition de l'énergie solaire pour les paysans pour l'agriculture. Dieu vienne au secours de la sagesse...
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